08 Février 2014 À 16:06
L’année 2014 sera sans doute celle de Hassan El Fed. Sacré humoriste de l’année 2013, le Casablancais a impressionné les spectateurs avec la série «L’couple» à côté de Dounia Boutazoute. Il a également surpris tout le monde lors du dernier festival Marrakech du rire avec son spectacle participatif «Al Halqa», un hommage appuyé à cette vieille tradition théâtrale avec une touche scénique contemporaine. La même année, Hassan El Fed, spécialiste des one man show, se lance dans une nouvelle aventure, celle du Stand-up, avec son spectacle «Aïn Sebaâ». Il l’a présenté pour la première fois au Festival Marrakech du rire 2013 et a remporté un énorme succès auprès du public, tous âges et toutes catégories sociales confondus. Raison pour laquelle l’humoriste a décidé d’entamer une tournée dans les villes d’El-Jadida, Rabat et Casablanca en deux temps. À travers «Aïn Sebaâ», Hassan El Fed rend un vibrant hommage à ce quartier casablancais, son terrain d’enfance. Autobiographique, ce spectacle a permis surtout au public d’en savoir plus sur sa vie.
Il y dévoile ses souvenirs d’enfance dans ce quartier casablancais. «J’ai choisi d’intituler ce premier coup d’essai “Aïn Sebaâ” pour plonger le spectateur au cœur de l’ambiance de mon enfance, mon terrain de jeu. C’est un show assez décalé où je partage mes questions, mes émotions, une bonne partie de moi-même», explique Hassan El Fed. Anecdotes, rencontres, situations drôles et improbables, «Aïn Sebaâ» est donc une bonne partie de la vie de Hassan El Fed. Mais surtout, un défi à relever. «C’est ma première expérience dans le stand-up. Jusqu’à présent, j’ai toujours fait des one man show. Mais, j’ai toujours introduit des motifs du stand-up dans mes précédents spectacles “Ninja” ou “Docteur Escargot”. J’y testais des vannes puisées dans le stand-up. C’est un exercice très plaisant», ajoute l’humoriste. Récit autobiographique, contact très interactif avec le public, «Aïn Sebaâ» se présente dans la carrière de Hassan El Fed comme un défi à relever. Mais s’agit-il d’une rupture ou d’une continuité dans son parcours ? «Les deux à la fois, répond-il. Une rupture parce que c’est ma première expérience dans le stand-up. Et une continuité parce que cela cadre avec mon approche de l’humour que j’adoptais déjà dans mes one man show. C’était des tests au fil des représentations pour me préparer à ce genre qui est tout à fait nouveau pour moi. C’est une évolution tout à fait normale, une transition du théâtre au one man show et de ce dernier au stand-up.»
Jusque-là, la première tournée promotionnelle de «Aïn Sebaâ» est très réussie. En témoigne le dernier spectacle qu’il a donné le 31 janvier dernier au Mégarama de Casablanca. Face à une salle comble, Hassan El Fed a prouvé qu’à l’âge de 51 ans, son art ne prend jamais de rides. Totalement rayonnant, l’humoriste a offert au public de la métropole un show exceptionnel, plein de gags ou avec une bonne dose d’humour. Et pour le grand plaisir de ses fans, l’enfant terrible du quartier Aïn Sebaâ présentera son spectacle en mars prochain dans les petites et moyennes villes avant de faire son retour au théâtre Mohammed V de Rabat pour une nouvelle date en avril prochain. En mai prochain, il se reproduira à Paris. Ces dates seront confirmées très prochainement. Que de belles promesses pour le public marocain d’ici et d’ailleurs. Bon vent à cet artiste peu banal !