17 Mars 2014 À 15:48
Le coup d’envoi de la deuxième édition du Festival de Tamesna a été donné vendredi dernier. À cette occasion, les responsables en charge de la relance de cette ville nouvelle ont fait le point sur l’état d’avancement des chantiers qui y sont ouverts. D’emblée, l’ensemble des intervenants s’est félicité du plan de relance de Tamesna. Nabil Benabdellah, ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, a exprimé l’intérêt porté par le gouvernement à la réussite de ce modèle urbain. Preuves en sont les moyens «énormes» mobilisés pour le développement et la relance de cette ville, selon le responsable gouvernemental. Le défi de réussir ce nouveau modèle urbain a poussé l’ensemble des intervenants à se mobiliser autour de ce projet en s’appuyant sur une vision globale et une réflexion élargie.
En effet, l’approche participative et pragmatique sur laquelle s’est basé le plan de relance a permis l’émergence d’une société civile qui s’enquiert de l’état d’avancement des projets visant à faire de la ville un cadre de vie décent, comme l'a fait savoir Miloud Belkadi, représentant d'une ONG. Dans ce sens, le ministre de l’Habitat s’est arrêté sur la perception des habitants de leur cadre de vie. Selon lui, la ville est aujourd’hui perçue d’un bon œil, ce qui n’était pas le cas auparavant, à cause des insuffisances dont elle souffrait. Toutefois, Nabil Benabdellah a reconnu qu’il restait beaucoup à faire.
À l’heure actuelle, les choses semblent s’améliorer malgré le retard accusé dans le lancement de certains projets. Sur ce registre, le président du groupe Al Omrane, Badre El Kanouni, a mis en avant l’état d’avancement de l’ensemble des projets ayant fait l’objet de conventions. À commencer par les connexions routières reliant Tamesna à l’agglomération de Rabat-Témara. À ce niveau, les travaux de la deuxième tranche de la voie 4018 reliant Tamesna à Rabat viennent d’être lancés, selon Al Omrane.
Alors que la troisième tranche est en cours d’études topographiques et techniques. En revanche, les travaux de la première tranche, lancés l’an dernier, sont sur les bons rails et ont totalisé un taux de réalisation de 80%. La voie de contournement contribuant au désenclavement de Tamesna, l'intégrant davantage à l'armature urbaine existante, est en cours de réalisation. Idem pour les liaisons routières de Tamesna avec Sidi Yahya et Témara, qui sont également en cours d’achèvement. Al Omrane avait démarré aussi les travaux liés à l’aménagement des axes routiers structurants reliant les infrastructures de base de la ville.En matière de transport urbain, il a été procédé au renforcement du réseau interurbain avec la mise en place de nouvelles lignes de liaison entre Tamesna, Témara et Rabat. S’agissant des infrastructures de base, les travaux de la construction d’un hôpital démarreront cette année. Selon l’agenda arrêté par Al Omrane et le ministère de la Santé, l’hôpital sera opérationnel dans 4 ans. Il nécessitera une enveloppe budgétaire de 43 millions de DH. Le pôle technologique relevant de l’Université Mohammed V verra ses travaux démarrer bientôt (en 2016). Déjà, les études y afférentes sont lancées.
Parmi les projets phares du plan de relance de Tamesna, figure la construction de deux mosquées dont l’une sera parmi les plus grandes au niveau national. Les études liées à la mise en place de ces deux entités sont en cours, selon Nabil Benabdellah. Par ailleurs, les travaux de construction du centre d’accueil et de conférence sont prévus fin 2014. De manière générale, les intervenants disposent de la bonne volonté pour aller de l’avant dans la mise en œuvre des projets fixés par le plan de relance.
D’ailleurs, les études sont lancées pour la majorité des projets. Tamesna aspire, ainsi, à devenir une référence en termes d’aménagement et de développement urbain via une diversité architecturale et urbanistique, comme l'a souligné Badre El Kanouni qui, à son tour, aspire à l’appui du gouvernement pour le développement de cette ville nouvelle.