23 Janvier 2015 À 22:09
Le Roi Salman, qui avait embrassé la carrière politique et de gestionnaire de la chose publique en 1963 en devenant gouverneur de Riyad, a supervisé l'émergence et le développement de la capitale saoudienne pour l'ériger en grande métropole régionale. Une mission qui a permis à ce fin politicien, aux opinions en phase avec le temps, de rapprocher les avis des uns et des autres. Né en 1935, le nouveau Roi avait poursuivi ses premières études à l'école des Princes à Riyad où il a étudié la religion et les sciences modernes. Rompu aux affaires de l'État, mais surtout réputé pour sa légendaire probité et sa réputation de modéré habile, le Roi Salman devra guider l'Arabie saoudite tout en trouvant l'équilibre nécessaire entre les traditions et la modernité et en mettant en œuvre les réformes économiques et sociales déjà initiées sous le règne du défunt Roi Abdallah.
Homme d'ouverture qui a modernisé l'économie du pays, le Roi Salman a promu le secteur du tourisme et les investissements étrangers pour le bien-être des Saoudiens et surtout pour l'épanouissement de la jeunesse de son pays. Connu pour sa sagesse, son ouverture et sa propension au dialogue et surtout célèbre pour sa nature conciliante, il avait été promu par le Roi défunt à la tête du Conseil d'allégeance, mis sur pied pour harmoniser les positions au sein des différentes branches de la famille royale. Fort de sa très riche expérience accumulée dans la gestion des affaires intérieures, en présidant le Conseil des ministres, le Roi Salman s'est, en plus, forgé, depuis sa nomination Prince héritier en juin 2012, une stature internationale en se plaçant sur le devant de la scène lors de ses multiples visites et rencontres à l'étranger pour représenter le Roi Abdallah, jouissant du respect et de l'estime des dirigeants des quatre coins du monde. Il préside de nombreuses institutions et centres d'études telles la Fondation du Roi Abdelaziz pour la recherche et les archives, le Musée du Roi Abdelaziz, ainsi que des associations de soutien aux malades, dont le Centre du Prince Salman pour la recherche sur les personnes handicapées et la Société de bienfaisance du Prince Fahd Ibn Salman pour les soins des malades rénaux.
Ardent défenseur de la philanthropie dans les pays musulmans pauvres tels que la Somalie, le Soudan, le Bangladesh, l'Afghanistan et la Bosnie-Herzégovine, il s'était vu décerner en 2013 le prix «Lifetime Achievement Award» de la Fondation «Al Turath Charity» dans le domaine du patrimoine urbain. Le Roi Salman est père de 10 fils dont le Prince astronaute Sultan Ben Salman, seul Saoudien à avoir fait partie d'une mission dans l'espace et actuellement à la tête de la commission pour le Tourisme et les Antiquités.
Le Serviteur des Lieux saints de l'Islam, le Roi Salman bin Abdelaziz Al-Saoud, a souligné, vendredi, qu'il demeurerait attaché à la voie que l'État saoudien s'est tracée depuis sa fondation. «Nous demeurerons, par la volonté de Dieu, attachés à la voie juste que l'État s'est tracée depuis sa fondation par le Roi Abdelaziz, fondateur du Royaume d'Arabie saoudite», a affirmé le Roi Salman qui a adressé ses condoléances au peuple saoudien et au monde arabo-islamique, suite au décès du Roi Abdallah Bin Abdelaziz Al-Saoud. «Le monde arabo-musulman a besoin, aujourd'hui plus que jamais, de son unité et de sa solidarité», a souligné le Serviteur des Lieux saints dont les propos sont rapportés par l'agence de presse saoudienne (SPA). Il a également affirmé qu'il continuerait d'œuvrer en vue de réaliser l'unité des rangs et d'assurer la défense de «notre Ouma en s'inspirant des enseignements de notre religion islamique qui est une religion de paix, de pardon, du juste milieu et de modération».