23 Février 2015 À 17:56
Le Salon de l'agriculture de Paris, du 21 février au 1er mars, a montré l'utilisation grandissante des technologies informatiques dans le secteur agricole. Une option qui permet aux agriculteurs de tirer le meilleur parti de la masse croissante de données disponibles sur la météo, les sols, ou l'état des cultures. Multinationales et start-up investissent dans des projets qui ont pour but d’avoir l’information nécessaire pour mieux nourrir la terre, et pas la même occasion améliorer sa rentabilité et la qualité de la récolte.
L'AFP rappelle que Monsanto, le géant américain des semences, n'a pas hésité à débourser près d'un milliard de dollars en 2013 pour racheter une start-up spécialisée dans l'analyse des données météo, The Climate Corporation. Un système national de suivi de la campagne agricole et de prédiction agro-météorologique des récoltes appelé «CGMS-Maroc» (Crop Growth Monitoring System - Maroc), a été initié, en 2009, par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Le «CGMS-Maroc» surveille le développement des cultures, à partir des conditions météorologiques, des caractéristiques des sols et des paramètres des cultures. Par ailleurs, une plateforme de Big Data pour l’agriculture au Maroc et en Afrique a vu le jour en 2014.
«Ibda3» permet la collecte d’information d’applications, de capteurs et de données publiques (météo, cartographie, cours des prix) et la construction d’analyses et de synthèses. L’objectif étant d’utiliser le meilleur de la technologie avec une équipe d’agronomes, d’informaticiens, et d’économistes.