04 Mars 2015 À 17:07
L’ouvrage, intitulé «Sensations d’un village berbère, scènes de vie à Aït Abdi», fruit d’une collaboration entre les universités norvégienne de Lillehammer et marocaine de Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), retrace les différentes facettes de la vie quotidienne de la population locale et met en lumière les particularités culturelles et socio-économiques du village. La publication de ce livre de 160 pages, dont les textes sont l’œuvre de Pierre Nygren, professeur de psychologie et de sociologie à l’Université de Lillehammer, et les images d’Anne Lee Ensgtrom, photographe indépendante établie au Danemark, tendent à refléter, à travers des témoignages et des photos, les sensations éprouvées en suivant le vécu quotidien des habitants de la localité.
Cet ouvrage, dont les recettes de vente sont destinées à des projets à caractère socio-économique dans le village, a déjà été présenté à Oslo, en présence notamment de Saadia El-Alaoui, ambassadeur du Royaume en Norvège, et des membres de la communauté marocaine établie dans ce pays scandinave. Le diplomate norvégien a saisi cette opportunité pour féliciter l’Université de Lillehammer qui, avec ses différents projets, dont celui de la réalisation de cet ouvrage, contribue à l’établissement d’une passerelle entre les deux cultures, comme il a souligné la nécessité de «renforcer le dialogue interculturel qui est par essence universel et fondé sur l’égalité des partenaires impliqués».
Cette initiative s’insère en effet dans une longue série de projets de recherche et de développement pilotés par l’université norvégienne dans la province d’Al-Haouz, dont le dernier en date était l’équipement, en septembre dernier, d’une école primaire d’Aït Abdi en nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) à travers la familiarisation des élèves avec l’usage des tablettes numériques. Baptisé «Projet iPad» et considéré comme une expérience pilote, ledit projet a pour vocation notamment de stimuler l’apprentissage de l’algèbre à l’aide du programme «DragonBox» et d’encourager les enfants à utiliser les NTIC et autres programmes «DragonBox» dans des disciplines comme la géographie, la biologie, l’éducation islamique et l’apprentissage des langues.