Naissance de SAR Lalla Khadija

Appel à la sauvegarde des danses traditionnelles

Les participants à une table ronde à Fès sur le thème «Comment la danse contribue-t-elle à véhiculer les valeurs de la tolérance ?» ont appelé à la sauvegarde de certaines danses traditionnelles marocaines et à la création d’instituts de formation aux métiers de la danse et expressions corporelles et esthétiques.

02 Novembre 2015 À 17:49

Organisée dans le cadre du neuvième Festival international de la danse de Fès, tenu du 27 au 31 octobre 2015 sur le thème générique «Tolédances», la table ronde a connu la participation de plusieurs artistes dont Aziz El Hakim, poète, cinéaste et chorégraphe directeur du festival, Fatiha Benmoumene, chorégraphe (France), Noureddine Madrane, peintre, acteur et chorégraphe, et Camélia El Hakim, chorégraphe et danseuse (Maroc). Les intervenants ont traité des danses religieuses, laïques ou distractives et qui sont révélatrices du mode de vie de chaque société, soulignant que le Maroc est riche en types de danses traduisant les traditions, rites et cultures de différentes régions du pays.

Des genres de danses, accompagnées de poésie ou de musique, expriment des idées, des sentiments, des émotions et de l’amour du Créateur, de la vie et du prochain, sans distinction ethnique, de race, de couleur ou de religion, ont-ils indiqué. Le Maroc est riche en genres de danses traditionnelles et populaires dont «Ahidouss», «Reggada», «Allaoui», «Houara», «Ahwach», «Guedra»… en plus des danses contemporaines. La nécessité de la préservation et de la valorisation de certaines danses ancestrales s’avère impérieuse, selon les intervenants qui ont suggéré la création d’instituts des métiers de la danse et d’expressions corporelles ou esthétiques ainsi que des musées et banques de données pour la présentation et la connaissance des différents types de danse au Royaume.

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