08 Février 2015 À 13:31
La Chambre allemande de commerce et d’industrie au Maroc organise un voyage en Allemagne pour des spécialistes marocains afin de découvrir le savoir,-faire allemand dans le domaine des énergies renouvelables, notamment celui de la biomasse et le biogaz, indique le site Internet de cette structure. Cet évènement est destiné aux décideurs et aux responsables politiques, économiques et administratifs marocains. La Chambre allemande de commerce précise que ce voyage de quatre jours s’inscrit dans le cadre de l’Initiative à l’export des énergies renouvelables promue par le ministère fédéral allemand de l’Économie et de l’énergie. Il sera inauguré par un évènement d’ouverture et suivi de visites de différents projets, institutions et entreprises. Lors de cette mission d'information, Sonja Mokrani, chef adjoint du département de l’Initiative d’exportation des énergies renouvelables au sein du ministère fédéral de l'Économie et de l’énergie, évoquera les offres d’exportation des énergies renouvelables. Volker Jaensch, chef de projet Bioénergie chez «Renewables Academy AG», présentera, quant à lui, le secteur du biogaz et de la biomasse en Allemagne. L'utilisation des résidus organiques dans l’industrie agroalimentaire sera débattue par Hans Hofer, de l'entreprise BTS Biogas GmbH.
Le 24 mars, les participants à cette initiative se rendront aux centrales de chauffage de Dreyer et Bosse pour les gaz biogènes et aux centrales de chauffage de Dreyer et Bosse pour les gaz biogéniques qui sont adaptés à l’utilisation du gaz dans les installations de biogaz, les stations de traitement des eaux usées et les décharges. Le biogaz est un gaz combustible, issue de la décomposition de matière organique, un mélange de méthane (65%) et de CO2 (35%). Selon le site Internet «biogaz-energie-renouvelable.info», le potentiel énergétique du biogaz dans le monde représente un gisement comparable à la consommation annuelle de gaz fossile. Cependant, cette énergie étant trop dispersée pour être facilement récupérable, la quantité valorisée aujourd'hui est de 0,5% du potentiel valorisable. Le biogaz peut provenir de plusieurs sources, telles que les cultures, les décharges, les boues des stations d'épuration ou encore les déjections animales.