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Dix tonnes par ménage et par an

En cette période de froid rigoureux, le bois de chauffe, notamment en milieu rural, connait un pic de consommation. Au Moyen-Atlas, 10 tonnes de bois par an et par ménage servent au chauffage et à la cuisson. Au niveau national, 11,3 millions de tonnes de chauffe sont utilisées dans ce même but.

La consommation annuelle de bois atteint 11,3 millions de tonnes, dont 3 millions sont réservés au chauffage.

23 Janvier 2015 À 22:32

La consommation de bois dans la région du Moyen Atlas atteint 10 tonnes par ménage annuellement, selon des données de la direction provinciale du Haut Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD).

Le Haut Commissariat souligne que quelque 763 interventions pour faire face à la recrudescence des délits forestiers ont été menées durant l'année écoulée au niveau de la région de Khénifra. Néanmoins, ce phénomène semble en baisse comparativement à l'année 2013 durant laquelle 801 interventions avaient été nécessaires.

La région de Khénifra dispose d'un patrimoine forestier d'une superficie de 526.000 hectares, dont la chênaie qui s'étale sur une surface de 334.303 hectares soit 40,7%.

89% de la consommation en milieu rural

Au niveau national, le HCEFLCD avance que la consommation annuelle de bois atteint 11,3 millions de tonnes, dont 3 millions sont réservés au chauffage, surtout dans les milieux ruraux qui en consomment à hauteur de 89%.

Selon une étude de l'Université de Sherbrooke (Canada) publiée en 2013, le bois de feu est la deuxième source d’énergie au Maroc et représente 30% du bilan énergétique national. «Les sources d'énergie traditionnelles (déchets de bois, charbon de bois et de plantes) sont donc largement utilisées, en particulier dans les zones rurales». Les ressources forestières pouvant être exploitées sont nombreuses : le sous-bois forestier, les copeaux de bois issus de la filière de l’exploitation du bois et des scieries, les nappes alfatières ainsi que le bois de taille en arboriculture et viticulture.

Cette étude relève que l'électrification du monde rural qui avoisine les 99% sert essentiellement à l'éclairage et non pour le chauffage en raison du prix élevé de l’électricité.

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