06 Janvier 2015 À 17:02
«Marrakech, cité-jardin Grandeur, décadence et renaissance» est le titre que l’écrivain marocain Abderrazzak Benchaâbane a choisi pour son dernier ouvrage de 228 pages, paru aux Éditions Borkane. Dans sa préface, l’historien Hamid Triki écrit : «Abderrazzak Benchaâbane m’a fait l’insigne amitié de m’offrir en primeur ses entretiens sur les jardins. En optant pour le style du dialogue libre, il a pu ainsi aborder, avec une remarquable spontanéité, divers aspects, scientifiques et historiques, éclairant principalement les jardins de Marrakech en leur déploiement séculaire, des systèmes hydrauliques traditionnels aux espèces végétales (locales et adaptées), de l’ethnobotanique aux princes jardiniers, de la préservation impérative aux perspectives d’avenir. Il s’agit là d’une promenade, assez libre, mais fort balisée par des bornes thématiques qui n’entravent cependant pas l’imagination du promeneur.
Cette approche mérite d’être signalée si l’on prend en considération qu’elle nous renvoie l’image du jardin marocain en tant que paysage structuré, mais qui ne prive pas pour autant la nature de son droit à la divagation». Laurence Gourret-Lapeyre, journaliste écrivain partageant sa vie entre la France et le Maroc, a vécu près d’une décennie dans le sous-continent indien. Elle a été rédactrice en chef du magazine «Caraïbes», du magazine de mode «You Professional». Elle est l’auteure d’un livre documentaire sur le Pakistan : «Bénazir, l’envers du voile» et un roman «La vague de Nilaveli». Abderrazzak Benchaâbane est docteur d’État en écologie végétale et ethnobotaniste. Il a restauré les jardins Majorelle et les a gérés entre 1999 et 2008. Créateur de parfums, il organise le Festival de l’art des jardins à Marrakech Jardin’Art et publié le Magazine «Jardins du Maroc, Jardins du monde». Il est l’auteur d’articles et reportages sur les jardins marocains, français et allemands. Il est co-auteur d’un livre sur les plantes médicinales à Marrakech en 1997 et a publié deux albums photos «Haïk» à Marrakech1996 et «Maroc intime» à Milan en 2010.