18 Janvier 2015 À 13:22
«Le Maroc a pleinement conscience qu’une croissance économique forte et soutenue, couplée à un développement social équilibré, nécessite l’adoption d’une politique volontariste de protection de l’environnement. Une politique qui s’appuie sur la mobilisation des énergies et la concentration de tous les efforts nationaux pour assurer un développement durable où les dimensions économique et écologique vont de pair». Cet extrait du discours royal, adressé par S.M. le Roi aux participants du septième Congrès mondial de l’éducation à l’environnement tenu en juin 2013 à Marrakech, a trouvé sa pleine concrétisation par l'inauguration, vendredi dernier, du Centre de l'éducation à l'environnement au siège du ministère de tutelle à Rabat. Pour la ministre déléguée chargée de l'Environnement, Hakima El Haïti, cet espace s'inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère en matière d'éducation à l'environnement et au développement durable dédié aux jeunes : «En ouvrant le ministère aux enfants, nous souhaitons faire de l'éducation à l'environnement un corollaire du développement permettant de changer la culture et les pratiques des individus avec l'environnement», rapporte la MAP.
Dans son bilan 2014, le ministère de l'Environnement fait savoir que ce nouveau-né est équipé en matériels didactiques et en supports interactifs (vidéothèque, photothèque, quizz, jeux...) et où il est prévu de recevoir près de 1.000 enfants et jeunes chaque année. Cette initiative s'ajoute à d'autres réalisations à l'image du programme Eco-Ecoles au Maroc lancé, en 2006, par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement. Afin de généraliser ce programme, une convention a été signée entre la Fondation et le ministère de l'Éducation nationale, le 24 avril 2010. Cependant, cette collaboration avec les autorités publiques ne saurait à elle seule suffire, l'intégration des associations étant nécessaire. C'est ainsi que, selon le ministère de l'Environnement, 100 clubs supplémentaires ont été créés en 2014, pour atteindre un cumul de 300 clubs et centres spécialisé dans l'éducation au respect de la nature.