20 Décembre 2015 À 13:10
Dans une déclaration au «Matin-Éco», la responsable des relations internationales à l’ESCA, Loubna Assabab, explique que «les étudiants qui viennent dans un cadre d’échange suivent, pendant un semestre, les mêmes cours que les locaux. Dans l’autre sens, les établissements partenaires accueillent chaque année, en moyenne, une cinquantaine, voire une soixantaine de nos étudiants qui partent explorer différentes régions du monde, de l’Amérique latine à l’Asie, en vue d’enrichir leur parcours à travers des expériences culturelles et pédagogiques». Forte de ses 75 partenaires à travers le monde, dont chacun lui offre 4 places en moyenne, la business school ambitionne d’augmenter progressivement le nombre d’étudiants envoyés à l’étranger. En parallèle, ce sont une ou deux universités qui viennent s’ajouter chaque année au réseau des partenaires et expriment leur désir d’envoyer leurs étudiants au Maroc, comme cela a été le cas, ces deux dernières années, pour le Mexique, le Taïwan et les États-Unis. «Nous avons des destinations qui souhaitent venir en force, ayant apprécié la qualité de nos programmes, de notre encadrement pédagogique et des activités que nous offrons aux étudiants qui sont considérés comme faisant partie intégrante de l’ESCA», a affirmé Mme Assabab. Par ailleurs, l’établissement offre aux étudiants internationaux la possibilité de participer à la vie associative et à des projets sociaux à travers plusieurs activités telles que la sensibilisation à la sauvegarde de l’environnement. Pour leurs parts, les étudiants internationaux se sont dits plus que satisfaits par ce semestre passé au Maroc, au cours duquel ils ont pu vivre une expérience positive et enrichissante.
Dans ce sens, l’étudiante Singapourienne Shakira a assuré que, pour elle, c’était très intéressant dans la mesure où elle a pu expérimenter un nouveau système d’étude. Elle a également été impressionnée par le nombre de langues étudiées et parlées à l’ESCA. «Au Singapour, on ne parle que l’anglais et le dialecte local, alors qu’ici, on étudie même le mandarin et l’espagnol qui sont obligatoires. J’ai été également surprise par le nombre de cours dispensés à l’ESCA. Dans mon pays, on a entre 4 et 6 cours par semestre tandis qu’ici, on étudie douze matières dans la même période. J’ai trouvé cela énorme et j’admire le fait que les étudiants arrivent à assimiler autant», a-t-elle affirmé. L’ouverture sur l’international fait partie de la politique de l’établissement qui y voit une nécessité plus qu’une opportunité pour les étudiants d’embrasser de nouveaux horizons pour assurer leurs futurs rôles dans le monde du business mondialisé. Et c’est pour cela que la mobilité sortante est une obligation pour les étudiants en commerce international alors qu’elle demeure optionnelle pour les autres filières. Mais n’empêche que «plusieurs étudiants en Marketing/Communication, Finances… sont également très intéressés par ces programmes d’échange sans qu’ils soient obligés d’y participer et ils sont de plus en plus nombreux», a tenu à préciser Mme Assabab.