03 Janvier 2015 À 14:45
«C’est une édition spéciale pour nous, car le Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (FICMT) fête ses trente années d’existence. Nous souhaitons célébrer cet événement avec une programmation exceptionnelle de films inédits et de rencontres très riches autour du cinéma marocain et méditerranéen. Cela dépendra, aussi, des subventions qui nous seront allouées de la part de nos partenaires dont nous attendons les réponses en fin de ce mois pour pouvoir connaitre nos possibilités financières et les communiquer à tout le monde», souligne Ahmed Housni, directeur du festival.
La direction du Festival estime que cet événement, créé il y a une trentaine d’années, a connu durant son parcours des hauts et des bas. Mais, qu’aujourd’hui, il a plus que jamais besoin du soutien de son public, de ses partenaires et des responsables de la ville, «parce qu’il n’appartient ni à l’Association des Amis de cinéma ni à la Fondation du festival.
Le Festival appartient à la ville de Tétouan et au Maroc, et personne d’autre n’a le droit de décider de sa destinée». Proposer des productions montrant la Méditerranée dans toute sa diversité reste la vocation principale du FICMT, tout en traçant comme objectif d'opérer des choix très singuliers pour des films qui ne courent pas les écrans ni les festivals. C’est là où réside son originalité et son apport cinéphile qui a fait du chemin, en œuvrant à mettre en exergue des valeurs de tolérance, de dialogue et d’acceptation de l’autre. «Nous essayons de montrer des films qui s’intéressent à des thématiques différentes et aux problèmes de nos sociétés contemporaines.
Le Festival était, et demeure, un lieu de rencontres et d’échanges, un pôle de réflexion sur les problématiques qui agitent la Méditerranée, essentiellement liées à la production cinématographique, au soutien des films, à l’importance du cinéma comme outil pédagogique et didactique». À cet effet, un colloque et deux tables rendes sont prévus, respectivement sur «Le Cinéma et les médias audiovisuels», «Cinéma, cité et environnement» (en partenariat avec le ministère de l’Habitat et de l’urbanisme) et «Le cinéma marocain et les défis de la production» (en partenariat avec la Chambre marocaine des producteurs). Les films en lice des trois compétitions (longs et courts métrages, documentaires) seront départagés par un jury international formé d’artistes et autres spécialistes du septième art pour récompenser les meilleurs acteurs, actrices, réalisateurs et scénaristes.