16 Juillet 2015 À 18:37
La commande de repas en ligne prend de l’élan en Afrique. L’utilisation du mobile a progressé de 50%, selon Hellofood, marketplace en ligne. Les comportements du consommateur évoluent notamment grâce à la démocratisation du smartphone.
«En revanche, les utilisateurs semblent toujours aussi sceptiques quand il s’agit du paiement et des activités bancaires sur mobile», souligne Hellofood. Cette plateforme propose (en plus du paiement pas carte), la possibilité de régler les factures en espèce à la livraison. La confiance accordée par les consommateurs africains aux entreprises nées de l’internet reste faible, «c’est pourquoi la flexibilité des moyens de paiement est primordiale sur ce marché», souligne le numéro 1 de commande et de livraison de repas en ligne en Afrique. Cette méfiance a aussi été observée par Hellofood. La plateforme a enregistré en revanche la même quantité de commandes sur mobile et sur ordinateur en 2014, chacun représentant 50% du total des commandes sur la plateforme. Le taux de commande sur mobile évolue à mesure que les usages du téléphone mobile progressent et «devraient ainsi bientôt dépasser la quantité des commandes traditionnelles, passées sur ordinateur», prévoit l’entreprise.
Certains pays africains sont déjà mobile-first, comme la Tanzanie, où 79% des consommateurs commandent des repas sur leur téléphone (application mobile et site web mobile). L’Égypte (56%) et la Côte d’Ivoire (54%) comptent elles aussi davantage de commandes sur mobile. Les autres pays participants à l’étude sont en voie de devenir mobile-first. Ils enregistrant encore davantage de commandes sur ordinateur, par exemple le Ghana (69%) et le Nigeria (61%). «L’Afrique est un leader mondial dans le développement et l’adoption de la technologie mobile», explique Joe Falter, PDG de Hellofood, «et la stratégie de Hellofood s’articule autour de cette observation. La vitesse de transmission des données mobile et la puissance des appareils de téléphonie mobile ont sans cesse été améliorées ces 5 dernières années». À noter que la startup, filiale de l’allemand Rocket Internet (Jumia), existe depuis 3 ans et demi et est présente dans 23 pays africains. Elle compte près de 5.000 emplois sur le continent.