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L'Espagne confirme ses prévisions de croissance pour 2015 et 2016

L'économie espagnole se redresse. Après un 3,3% de croissance attendu cette année, le rythme devrait tomber à 3% en 2016. Le gouvernement table en outre sur un déficit de 4,2% du PIB en 2015 et 2,8% en 2016.

L'exécutif a confirmé la révision de ses attentes de croissance à la hausse, à 3,3% en 2015 et 3% en 2016 (contre 2,9% auparavant), comme annoncé par Mariano Rajoy début juillet. bPh. AFP

12 Juillet 2015 À 15:45

Le gouvernement espagnol a confirmé, en fin de semaine dernière, la révision à la hausse de ses prévisions de croissance pour 2015 et 2016. Il table ainsi sur 3,3% cette année et 3% en 2016 (contre 2,9% auparavant), comme annoncé par Mariano Rajoy début juillet.

«Pour la première fois depuis le début de 2008, l'économie espagnole commence à voir la lumière au bout du tunnel», a déclaré le ministre de l'Économie Luis de Guindos, lors de la présentation des prévisions économiques pour 2016 sur lesquelles table le gouvernement, rapporte l'AFP. Il est en ce sens plus optimiste que le Fonds monétaire international et la Banque d'Espagne qui pronostiquent 3,1% en 2015 et respectivement 2,5% et 2,7% pour 2016.

«La quatrième économie de la zone euro a renoué en 2014 avec la croissance, son PIB progressant de 1,4%, après cinq années de récession ou de stagnation marquées par une explosion du taux de chômage», rappelle l’agence tricolore. Le gouvernement, qui table sur un déficit de 4,2% du PIB en 2015 et 2,8% en 2016 avant de revenir quasiment à l'équilibre en 2018 (0,3%), explique cette réduction des dépenses par le recul du service de la dette et du total des prestations sociales versées en raison du recul du chômage. Le chef du gouvernement «n'a aucune intention de changer ni l'orientation ni les objectifs de sa politique économique», a souligné Cristobal Montoro, au moment où la Grèce, qui a demandé un nouveau sauvetage économique, plaide pour en finir avec les politiques d'austérité. Madrid a revu à la baisse la dette publique, qui reste l'un des gros points noirs de l'économie espagnole avec le chômage. Madrid table désormais sur une dette publique de 98,9% du PIB en 2015, contre 100,3% prévus auparavant, avec un revirement de tendance pour la première fois depuis le début de crise en 2008, à 98,5%. La dette moyenne de la zone euro était de 92,1% à fin 2014. 

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