23 Mars 2015 À 23:37
À la faveur des mutations d'envergure que leur tissu socio-économique a connues, la capitale économique du Royaume et les agglomérations urbaines voisines se sont inscrites dans une dynamique soutenue de mise à niveau urbanistique, dans le cadre des programmes de lutte contre les bidonvilles, d'habitat social et «villes sans bidonvilles». À forte vocation sociale, ces programmes s'assignent pour objectifs majeurs d'alléger l'exclusion et la vulnérabilité sociales et de procurer un habitat à la portée des franges pauvres et à revenu limité.La volonté immuable de lutter contre l'habitat insalubre et de mettre à niveau le paysage urbanistique de la métropole casablancaise s'est, derechef, illustrée, lundi à la commune rurale Sidi Hajjaj Oued Hassar (province de Médiouna), à travers le lancement par S.M. le Roi Mohammed VI des travaux de réalisation de l'opération «Riad» pour le relogement de près de 8.400 ménages bidonvillois de la région du Grand Casablanca.
Ce projet ambitieux vise le renforcement de l'offre immobilière en faveur des couches démunies et à bas revenus, d'éradiquer toutes les formes d'exclusion et de précarité sociales, dans la perspective d'ériger les pôles urbains relevant de la région du Grand Casablanca en villes modèles mariant préservation de l'esthétique du paysage urbanistique et l'accessibilité au logement décent par les différentes composantes sociales. L'intérêt particulier que le Souverain porte aux programmes de résorption des bidonvilles et au renforcement de l'offre immobilière destinée aux populations démunies ainsi que le suivi sur le terrain par S.M. le Roi de la réalisation de ces projets aux quatre coins du Royaume, notamment dans la région du Grand Casablanca, illustrent, de la plus éloquente des manières, la Haute Sollicitude royale envers ce segment des citoyens et le souci permanent de S.M. le Roi de faire valoir les principes d'égalité et de justice sociale, en veillant à garantir un accès égalitaire au logement et à des conditions préférentielles.
L'Opération «Riad» contribuera, à n'en point douter, à augmenter la cadence de la lutte contre le logement insalubre et, par ricochet, à enchainer les cures de jouvence que subit l'ossature urbanistique de Casablanca. Ce projet tend, de même, à desserrer l'étau sur l'assiette foncière dans la province de Médiouna et faire jouir les populations cibles d'une vie digne, dont le logement décent constitue un pan fondamental. De tels projets renseignent sans équivoque sur la pertinence des politiques clairvoyantes de développement que S.M. le Roi ne cesse de multiplier en vue de réaliser le décollage économique. Pour garantir l'aboutissement de ce programme, un train de mesures ont été prises et des actions pratiques envisagées pour assurer l'accompagnement social et technique des familles bénéficiaires, à travers la création de commissions locales, régionales et provinciales de suivi ainsi que d'autres en charge du contrôle des travaux d'équipement et de construction. De plus, ce programme intégré, faisant partie intégrante du programme de résorption des bidonvilles dans la région du Grand-Casablanca lancé par le Souverain le 7 avril 2011, est de nature à améliorer les conditions de vie d'une large frange de la population casablancaise, à imprimer un nouvel élan à la politique préventive de lutte contre l'habitat indécent et à embellir l'architecture de la métropole.
À la lumière des prévisions selon lesquelles la population de la région du Grand Casablanca s'accroitrait de 1,5 million de personnes entre 2010 et 2020, il est nécessaire de construire une moyenne de 30.000 logements par an et tout ce qui va avec comme équipements de base et dépendances de proximité.