17 Juin 2015 À 19:31
Avec une rythmique soignée et un goût prononcé pour le métissage, Mohamed Adnane Sabounji propose une nouvelle vision de la chanson marocaine moderne à travers son dernier opus «Zig Zag». Ce single, extrait de son nouvel album, se veut un de ces hits d’été qui ne passeront pas inaperçus. Composé par Redouane Diri et écrit par Mustapha Kaawachi, cet opus est un impressionnant titre à tiroir, efficace et tranchant. Sur un format pourtant court, le chanteur, natif de Kénitra, empile les idées, mais surtout les changements de rythmes. Autant dire que les points de repère habituels de la chanson marocaine moderne sont brouillés. Et malgré le caractère parfois très mélodique de certains passages, il mélange vite ses pinceaux. Après une brillante carrière au sein de son Orchestre Sabounji, le jeune officie aujourd’hui en solo et prépare son tout premier album. Mais en attendant la sortie de cet opus, il a choisi de rassurer ses fans avec un single «Zig Zag».
Musicalement, dans cette nouveauté, il ne fait pas les choses à moitié. Et même si la scène est son terrain de jeu de prédilection, Mohamed Adnane Sabounji a décidé tout de même de donner à travers cette chanson un avant-goût de son prochain album prévu pour fin 2015. Issu du berceau de la chanson marocaine moderne, l’opus sera composé d'œuvres originales qui puisent dans la fusion des rythmes traditionnels et de la musique de la diaspora africaine, tels que le jazz, le reggae, le funk, la soul, entre autres univers. C’est dire que dans sa musique, il est inutile d'ériger des barrières entre les styles musicaux. La frimousse et les intonations de la charmante musique du jeune Sabounji évoquent une fluidité de sensualité vibrante, d'onirisme intime et d'arrangements savants. Une élégance instrumentale et poétique, peu croisée dans la jeune chanson marocaine. Rappelons enfin que «Ziz Zag» est le premier single «solo» de l’artiste. Son prochain album très attendu comportera plusieurs collaborations sous forme de duos avec des artistes de différents horizons. Croisons les doigts !