16 Novembre 2015 À 18:52
Le Parti du Mouvement populaire a tenu, samedi dernier à Bouznika, son conseil national. Cette session ordinaire intervient dans un contexte marqué notamment par l’apparition de quelques velléités contestataires. Ce point était d’ailleurs au centre de ce conclave. Ainsi, le secrétaire général du parti, Mohand Laenser, s’est longuement arrêté sur cette question qui a fait couler beaucoup d’encre. Il a décoché ses critiques contre «ceux qui veulent porter atteinte à la légitimité des instances du parti». M. Laenser a appelé ceux qui remettent en cause la légitimité des instances élues à exprimer leurs revendications en interne. Sur ce registre, le chef de file des harakis s’est félicité des décisions rendues récemment par le tribunal administratif qui a donné gain de cause au parti. «La justice a confirmé ainsi la légitimité de nos instances élues» s’est-il réjoui.Par ailleurs, plusieurs annonces ont été faites lors de cette session ordinaire. À commencer par le cas de Saïd Oulbacha qui est à la tête du mouvement de contestation. Le rapport de la commission d’arbitrage et de discipline a confirmé que la démission de l’ex-ministre remonte à 2012 et qu'elle a été dument validée par le bureau politique. La commission a également statué sur le cas d’Ouzine Aherdane qui n’est autre que le fils du fondateur du parti. Elle a ainsi décidé le gel de ses activités au sein des instances du parti.
L’autre annonce faite lors de cette session ordinaire est la radiation des membres du mouvement qui ont changé de casquette politique lors de ces dernières élections communales et régionales en se présentant sous la bannière d’autres partis. Pour les parlementaires membres du conseil national qui faisaient partie des frondeurs, mais qui n’ont pas signé le PV de la tenue de la session extraordinaire, ils gardent toujours leur statut de membres du conseil national. C’est notamment le cas de Loubna Mheyer. Les cas de Mohamed El Morabit et de Hassan Maaouni sont toujours en cours d’examen par la commission d’arbitrage.