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Le Royaume-Uni commémore les attentats de Londres

Le 7 juillet 2005, quatre kamikazes ayant grandi au Royaume-Uni se faisaient exploser dans les transports en commun londoniens, fauchant 52 vies. Le pays rend hommage aux victimes mardi, en y associant les 30 Britanniques morts récemment dans l'attaque de Port El Kantaoui en Tunisie.

Outre les 52 morts, l'attaque perpétrée à Londres le 7 juillet 2005 a fait 700 blessés. Ph. AFP

07 Juillet 2015 À 18:16

Les commémorations du dixième attentat de Londres perpétré le 7 juillet 2005, ont débuté à Hyde Park avec le dépôt de plusieurs couronnes de fleurs devant le mémorial des attentats. Les deux premières ont été placées par le Premier ministre David Cameron et le maire de Londres Boris Johnson. Les auteurs des attentats ont «raté leur objectif», a déclaré ce dernier. «Londres est devenue encore plus cosmopolite, encore plus accueillante». Les autorités ont appelé à une minute de silence dans l'ensemble du pays. «Dix ans après les attentats de Londres, la menace terroriste continue d'être aussi réelle que mortelle, et le meurtre de 30 Britanniques innocents alors qu'ils se trouvaient en vacances en Tunisie en est un brutal rappel», a souligné David Cameron. Revendiquée par le groupe État islamique (EI) et perpétrée, selon les autorités tunisiennes, par Seifeddine Rezgui, un étudiant de 23 ans, l'attaque du 26 juin au sud de Tunis a fait au total 38 morts. «Mais jamais nous ne battrons en retraite devant le terrorisme», a assuré le dirigeant.

Quatre kamikazes britanniques

Le jeudi 7 juillet 2005, trois islamistes britanniques déclenchent leurs bombes en l'espace de 50 secondes dans trois rames de métro. Un quatrième s'ensuit dans un autobus. Outre les 52 morts, l'attaque fait 700 blessés. Le mentor du commando, Mohammed Sidique Khan, un Britannique d'origine pakistanaise, entendait «venger» ses «frères et sœurs musulmans» victimes à ses yeux d'«atrocités». Dix ans après, témoins et survivants sont toujours hantés par les images de ces attentats. Le Royaume-Uni doit répondre au défi que constituent les centaines de Britanniques radicalisés, partis combattre dans les rangs de groupes jihadistes, et à leur éventuel retour. Une menace latente qui a poussé le gouvernement à relever en août le niveau d'alerte de sécurité de «substantiel» à «grave». 

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