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Meezo L-Fadly dévoile son «M’Wooppy»

«M’Wooppy» est le titre que le jeune chanteur marocain Hamza El Fadly alias Meezo L-Fadly a choisi pour son tout premier single. Cet opus, doublé d’un clip, invite le public à découvrir un univers pop funk rock en darija. Une musique puissante et énergique qui lui a permis de dominer le classement des hits sur Hit Radio, le Sky Rock marocain, depuis trois semaines.

14 Mai 2015 À 17:00

«M’Wooppy» signifie décalé et drôle. Ce mot c’est le chanteur et compositeur Hamza El Fadly dit Meezo L-Fadly qui l’a inventé. Mieux encore, il en a fait un concept et l’a choisi comme titre pour son tout premier single. Cet opus, actuellement en écoute sur toutes les radios nationales, est classé numéro 1 dans le classement des hits. Un univers planant fait de pop, funk et rock, en darija. Gros coup de cœur, ce single est un impressionnant titre à tiroirs, efficace et tranchant. Ce natif de Casablanca en 1985 ne fait pas les choses à moitié. Il arpente une panoplie de styles avec une énergie débordante et une rythmique qui ne fait pas dans le détail. Avec une étonnante facilité, il empile les idées et les changements de rythmes. La sortie de ce single et de son clip confirme le statut de Meezo L-Fadly de grand espoir de la scène marocaine.

Très original dans ses créations, groove accentué et vocal magnifié, ce jeune casablancais fait foi d'une qualité artistique à la fois authentique et généreuse qui brasse les sonorités les plus admirablement fantaisistes. S'appuyant sur le darija comme mode d'expression, Meezo L-Fadly tente à travers cette nouveauté de donner une nouvelle dynamique à la chanson marocaine. Et il y croit fermement. Lui, qui a déjà collaboré avec des DJ producteurs français de renom tels que Hell'Ektrik, Laurent Pautrat, Antoine Clamaran, Jeremy DeKoste en tant vocaliste. Ses premières apparitions sur scène, il les a faites en France, au Réservoir ou encore au Bizz’Art de Paris, entre autres. Mais pour en arriver là, Meezo L Fadly a fait un travail d’arrache-pied. «Je me suis battu comme un fou pour perfectionner mon talent d’une manière autodidacte, jamais pris de cours, j’ai appris à jouer de la guitare et un petit peu du piano juste en regardant les autres, j’ai tout fait pour convaincre ma famille pour qu'elle m'envoie poursuivre mes études en France en 2007 alors que mon unique passion était la musique», indique-t-il. Bonne chance ! C'est vraiment tout le mal que l'on souhaite à cet artiste peu banal. 

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