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Une semaine de négociations à Genève

À partir de ce dimanche, les négociateurs se retrouvent à Genève pour plancher sur le texte de l'accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement. Au Maroc, ce sont surtout les zones arides qui sont le plus impactées.

En raison du dérèglement climatique, l'augmentation des besoins en eau agricole est de 8% pour Ouarzazate et 2% pour Zagora. Ph. DR

06 Février 2015 À 18:12

Le premier rendez-vous depuis la conférnce de Lima en décembre des experts internationaux sur le climat s'annonce intense : le brouillon actuel de 37 pages offre un panel très large d'options, qui devront être clarifiées par les représentants des 195 États réunis sous la bannière de l'ONU, croit savoir l'AFP. Ce sera la dernière chance de réviser les éléments qui composeront le texte de négociation, avant la prochaine réunion, en juin à Bonn.

Objectif de cette entente : contenir la hausse des températures à +2° par rapport à l'ère préindustrielle Au Maroc, qui devra abriter le sommet mondial sur le climat en 2016, les changements climatiques affectent essentiellement les zones arides «Le changement climatique se traduira aussi par des réductions de rendements de l’ordre de 10 à 15% pour l’ensemble des provinces oasiennes», avertit une étude commune entre le ministère de l'Environnement et le PNUD publiée fin 2014.

Baisse des rendements agricoles

Cette baisse est due à la réduction des cumuls pluviométriques «L'élévation de température, plus accentuée en été, varierait entre 1°C et 3.2°C selon les saisons. L'augmentation des besoins en eau agricole est de + 8% pour Ouarzazate et + 2% pour Zagora, souligne ladite étude. 

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