19 Février 2015 À 12:30
La radio est incontournable dans le paysage audiovisuel marocain. En effet, la radio nationale est berceau des médias audiovisuels au Maroc, puisqu’elle a été créée en 1924 et sa première émission a eu lieu en 1928. Aujourd’hui ce sont les radios régionales qui font l’actualité. A cet égard les radios régionales de Dakhla et Laâyoune étaient au cœur d’une table ronde organisée hier par la SNRT.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des efforts visant à capitaliser le patrimoine immatériel, et la mise en valeur de ses ressources humaines actives dans la dynamique culturelle locale des provinces du sud du Maroc, s’articulait autour du thème : «les radios régionales de Dakhla et Laâyoune, une expérience pilote au service des causes nationales et la préservation de la culture locale» avec la participation des professionnels de la radio nationale.
Lors de son intervention, Ali Khala, Directeur de la production et programmes de la radio a mis en évidence le rôle incontournable des radios régionales de Laâyoune et Dakhla qui s’avèrent comme «l’intermédiaire entre les cultures hassanie, arabe et amazigh».
De son côté, Mohamed Zaza, Directeur de la radio régionale de Laâyoune, a présenté un exposé sur l’importance du média audiovisuel public dans les régions du sud du Maroc. A cet effet, il a mis en exergue les efforts dudit média déployés dans le cadre l’action des composantes de la nation pour la consolidation de l’unité territoriale du Royaume. Zaza a aussi rappelé les initiatives entreprises pour la préservation de l’héritage culturel hassani.
La culture hassanie était également l’axe des interventions de la journaliste de la radio de Dakhla, Soughra Kantaoui, et le producteur de la radio régionale de Laâyoune Lahbib Idi. Ces derniers ont, en effet, mis en lumière le rôle catalyseur des deux radios régionales en matière culturelle, avant de présenter la grille de programmes relative à la culture hassanie.
Par ailleurs, en marge de la table ronde, un hommage a été rendu au pionnier de la Radio au sud du Maroc, Mohamed Dakka ; ainsi que Fatiha Lamine, journaliste relevant de la chaîne de télévision régionale de Laâyoune.