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Les entreprises françaises à la conquête du Moyen-Orient

Eldorado pour les infrastructures, le Moyen-Orient séduit de plus en plus les entreprises de transport françaises. Keolis, filiale de transports urbains de la SNCF compte être présent sur la trentaine de projets de la région d'ici 2020.

26 Mars 2015 À 19:23

Les entreprises de transport françaises placent leurs pions sur le marché du Moyen-Orient. «Trains, métros, tramways et bus s'implantent peu à peu le long des larges avenues, dans le paysage de cette région vouée à la voiture», indique l’AFP, notamment dans la péninsule arabique qui crée ses réseaux urbains et ferroviaires.

«Il existe dans ces pays une conjonction entre (l'accroissement) de la population, un besoin, de l'argent, et une vraie volonté politique», explique Pierre Verzat, le président de Systra, filiale d'ingénierie commune à la Régie autonome des transports parisiens (RATP) et la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), qui a annoncé une forte hausse de son bénéfice net mercredi, grâce notamment à ses performances à l'international. Dans ces villes construites sur le sable, pas facile de faire changer des habitudes bien ancrées, et renforcées par un tarif imbattable du pétrole. «Le Moyen-Orient est un eldorado pour les infrastructures et les systèmes de transport.

Ce sont des pays où les transports publics sont encore peu développés, où il y a beaucoup d'argent pour les construire, et où les pouvoirs publics souhaitent se doter de réseaux en pointe, de classe mondiale», affirme Bertrand Mouly-Aigrot, spécialiste des transports et associé chez Archery Strategy Consulting, cité par l’agence tricolore. Keolis, filiale de transports urbains de la SNCF, a même ouvert un bureau à Abou Dhabi, pour être présent sur la trentaine de projets dans la région d'ici à 2020. 

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