30 Décembre 2015 À 17:58
Organisée à l’initiative de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (Alecso) et l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco), cette rencontre a été l’occasion pour les participants d’explorer des projets de coopération de nature à aider les personnes à besoins spécifiques à tirer pleinement parti de la technologie numérique.
La question du handicap figure en bonne place dans la nouvelle Constitution, aussi bien dans son préambule qui réaffirme la lutte contre toute discrimination à l’encontre de quiconque en raison du handicap, que dans son article 34 qui souligne clairement qu’il est du ressort des pouvoirs publics d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques destinées aux personnes et aux catégories à besoins spécifiques, a affirmé la ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, Bassima Hakkaoui, à l’ouverture de ce conclave. Et d’ajouter que la ratification par le Maroc de la Convention relative aux droits des personnes handicapées traduit son engagement à promouvoir et à protéger les droits des personnes à besoins spécifiques et à favoriser la participation sociale des citoyens en situation de handicap.
Revenant sur les réalisations accomplies au profit de cette couche sociale, la ministre s’est attardée notamment sur la création d’un Fonds de soutien à la cohésion sociale destiné aux personnes démunies et à besoins spécifiques, la réalisation de la deuxième enquête nationale sur la prévalence du handicap, dont les résultats seront rendus publics très prochainement, et la mise en œuvre, en collaboration avec la Banque mondiale, du programme d’amélioration de l’accessibilité aux espaces publics des personnes à mobilité réduite. Cette rencontre, a conclu Mme Hakkaoui, constitue une opportunité idoine pour approfondir le débat, présenter des propositions, confronter les expériences et se pencher sur les moyens susceptibles de réduire la fracture numérique liée au handicap.
Les autres intervenants ont été unanimes à souligner que l’accès des personnes en situation de handicap aux technologies de l’information et de la communication est à même de permettre à cette frange de la population de promouvoir ses compétences et leurs aptitudes et de s’intégrer pleinement dans la société. En plus d’un atelier au profit des développeurs de sites électroniques selon les normes numériques des personnes à besoins spécifiques, le programme a comporté également plusieurs axes majeurs de débat et de discussion, dont «Les TIC au profit des personnes à besoins spécifiques», «La technologie développée de l’éducation et la technologie du computer inventée et ses applications» et «La technologie du téléphone portable et le handicap». Ce congrès a été initié en collaboration avec l’École nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes relevant de l’Université Mohammed V de Rabat et le Laboratoire de recherche dans les technologies d’information, de communication et de génie électrique, structure dépendant de l’Université de Tunis.