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L'Union constitutionnelle compte élire son nouveau secrétaire général samedi prochain

Le conseil national de l’Union constitutionnelle se tiendra samedi à Casablanca. Ses 950 membres auront la délicate mission d’élire le secrétaire général, les 33 membres du bureau politique ainsi qu’un président du conseil national.

Journée décisive samedi prochain pour l’Union constitutionnelle.

22 Avril 2015 À 19:40

Le samedi 25 avril sera une journée décisive pour l’Union constitutionnelle (UC). En effet, le parti prévoit ce jour-là la tenue de son premier conseil national issu du cinquième congrès, qui a eu lieu fin mars dernier. Trois points figurent à l’ordre du jour de ce conseil national : l’élection du nouveau secrétaire général, l’élection du bureau politique (33 membres) et d’un président du conseil national.

Il faut dire que depuis le début de ce mois d’avril, les projecteurs des militants sont braqués sur la commission des candidatures au sein de l’Union constitutionnelle (UC). Car c’est cette instance qui exerce la prérogative, depuis le dernier congrès de l’UC, de valider la candidature des membres du conseil national. C’est cette même instance, composée de cinq personnes et présidée par Haja Khadija Mekouar (militante ayant dirigé pendant longtemps la section féminine du parti), qui doit valider la candidature au poste tant convoité, celui de secrétaire général. Rappelons-le, le dernier communiqué de cette commission (communiqué numéro 3) avait annoncé avoir reçu les noms de sept candidats. Il s’agit d’Anwar Zine, Lahbib Dakak, Idriss Radi, Bouchra Barijal, Mohamed Sajid, Mohamed Alaoui Mhamdi et Mohamed Bensaïdi. Or, selon des informations parvenues de l’intérieur du parti, les pourparlers entre les différents candidats pourraient aboutir, en fin de compte, au désistement de trois candidatures avant la date du conseil national prévue ce samedi 25 avril. D’ailleurs, Idriss Radi a déjà annoncé s’être retiré de la course et c’est le cas également de Mohamed Bensaïdi. Aussi, et au moment où nous mettions sous presse, la commission des candidatures n’avait pas encore tranché sur la légalité de ces candidatures.

Car elle devait s’exprimer, hier, sur la recevabilité des différentes candidatures, qui doivent répondre aux conditions exigées par les statuts du parti, et pour déterminer si elles ont été déposées dans les délais. En effet, les statuts exigent qu’un candidat doive compter parmi les membres fondateurs ou avoir assuré un mandat parlementaire ou un mandat en tant que ministre au nom du parti ou encore avoir déjà assuré un mandat au sein du bureau politique. Faute de quoi, le candidat doit justifier de dix ans dans les rangs du parti, en plus du fait d’avoir été membre du conseil national.

En tout cas, si le suspense reste de mise, c’est en raison notamment de l’incertitude concernant la candidature du secrétaire général sortant, Mohamed Abied. Selon Mhamedi Alaoui, M. Abied a le droit d’annoncer sa candidature à tout moment. Privilège que lui procure le fait qu’il assure le secrétariat général par intérim (une interprétation qui a surpris les autres candidats qu’on a interpellés sur le sujet). Visiblement donc, la journée de samedi s’annonce riche en annonces. 

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