15 Septembre 2016 À 17:03
Selon la directrice artistique Rachida Chbani, «ce festival concrétise ses objectifs de dialogue interculturel à travers le septième art arabe qui transmet les émotions, les joies et les peines.» Le challenge du festival était de conquérir d’autres lieux et villes. C’est le cas de cette édition, puisque, comme le précise Rachida Chbani, le festival part à la rencontre du public namurois à travers une projection, le 1er octobre au Quai 22. «Avant la projection du film d’ouverture, l’artiste chanteuse Hanane Mohamed partagera avec nous une chanson de Fayrouz. Tandis que la danseuse Jamila clôturera cette édition avec une danse Nawari. “Les larmes en couleurs” est l’intitulé de l’exposition de Naïma Bensougou offerte à voir au public du festival».
Le festival essaye, donc, de toucher à diverses disciplines artistiques pour drainer un large public et faire valoir la créativité et le talent des résidents à l’étranger. Deux longs métrages marocains font partie de la sélection des 18 films proposés, «A mile in my Shoes» de Saïd Khallaf, qui sera projeté en ouverture du festival, et «Les Larmes de Satan» de Hicham El Jebbari, et ce en parallèle avec des débats, des scolaires, des concerts de chant, de danse et une exposition d’art plastique. «Nous invitons des réalisateurs et des acteurs à rencontrer notre public heureux de participer au vote pour le Cygne Award. Le festival est, aussi, une plateforme où certains jeunes créateurs trouvent un espace pour leurs arts et où d’autres rencontrent leur mentor», ajoute la directrice artistique.
Avec la devise «le septième art est la vie», les organisateurs de «Aflam du Sud» sont heureux des étapes déjà accomplies par cet événement où plusieurs bénévoles contribuent à sa réussite et à l’accomplissement de sa mission. Celle de s’ouvrir sur l’autre dans un esprit de convivialité et d’échange mutuel des cultures et des civilisations de chacun des pays représentés. Une belle initiative qui a commencé à donner ses fruits avec la participation de nombreux cinéastes de plusieurs pays, et le soutien de différents partenaires, notamment le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger. Un beau voyage qui se termine avec l’octroi du Prix du public «Le Cygne Award», ainsi que d’autres promesses pour les prochaines éditions.