16 Novembre 2016 À 19:04
Tout a commencé pour ce natif de Meknès en 1988. L’année où il fait ses premiers pas à la Radiodiffusion télévision marocaine (RTM). Licencié en droit, en particulier en Relations internationales, sa disposition naturelle au cinéma et à l’audiovisuel s’était révélée durant la décennie 80. En effet, dès son jeune âge, il fait ses preuves au ciné-club de Meknès.
En 1987, Driss Idrissi organise la «Rencontre nationale du cinéma» dans sa ville natale. C’est dire son attachement au 7e art. Ensuite, il s’attaque au théâtre et met en place une manifestation similaire durant trois années successives.
En 1991, lors du troisième Festival national du film, tenu dans la capitale ismaïlienne, les participants du festival vont découvrir en Driss Idrissi un animateur adroit, un présentateur compétent et au naturel saisissant qui s’adresse aux spectateurs. Parallèlement à sa carrière, il suit à Bordeaux une formation de perfectionnement en gestion de la production audiovisuelle organisée par le Conseil international des radios-télévisions françaises. Par sa compétence, Driss Idrissi va vite connaître des promotions au sein de la RTM. Recruté en tant que journaliste de télévision, il devient vite producteur et animateur des programmes culturels et artistiques auprès de la chaîne. En 1990, il entame un autre tournant décisif dans sa vie et assume la fonction de chef de service de la production dramatique et fiction. Directeur de production de plus de 30 feuilletons et séries télévisées, dont 20 téléfilms avec un scénario et la réalisation du téléfilm «Riad al Maati» en 2010, qui a été encensé par les critiques et plus de 200 sketchs et sitcoms dont la popularité a envahi tous les foyers.
Citons à titre d’exemple, le fameux sitcom «Hawlou 3la mastour» réalisé en 2012 et qui a connu un beau succès. Driss Idrissi est infatigable et se consacre sans relâche à sa tâche. Les projets de sitcoms, de feuilletons, de téléfilms et d’émissions diverses transitent, inévitablement, par son bureau. Ficelant, exécutant et suivant tous les projets sur le terrain, il ne lésine sur aucun moyen pour en assurer le bon déroulement. Dévoué et à l’écoute, ses qualités humaines et son franc-parler font de lui un producteur et un réalisateur hors pair. Comédien à ses heures perdues, il devient lui-même metteur en scène avec «Ialane fi journane», «Refuge 68» et «Alfiyat ala saif».
Par la suite, il se lance dans le cinéma et réalise trois courts métrages de fiction. «Commérages», «Mémoire» et «Clin d’œil» connaîtront à leur sortie, en 2007, un succès mémorable. Sortant des sentiers battus en 2009, il réalise «Silence à haute voix», qui sera en compétition dans plusieurs festivals de cinéma à travers le Royaume.