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Faouzi Jamal met la clef sous la porte

Après seulement deux rencontres à la tête du staff technique du KAC de Kénitra, Faouzi Jamal a annoncé sa démission, après avoir fustigé toutes les composantes du club, s’en prenant virulemment aux dirigeants du KAC, à ses joueurs et aux supporters qui ont abandonné le club.

Faouzi Jamal.

18 Septembre 2016 À 15:48

Refusant de travailler dans des conditions qu’il a qualifiées de rudimentaires et avec un effectif «très pauvre», l’entraîneur du KAC, Faouzi Jamal, a rendu le tablier samedi dernier après la défaite face à l’Ittihad de Tanger, la deuxième en Botola Maroc Telecom D1 en autant de matchs. Lors du point de presse d’après-match, le jeune technicien national a déploré les conditions éprouvantes où s’entraîne l’équipe, avant de dénoncer le manque d’engagement des dirigeants du club : «On s’entraînait sur un quart de terrain de 80 m (en raison des travaux d’aménagement du terrain de Kénitra, ndlr). Après, on nous a réservé un terrain “agricole” avec 20 centimètres de gazon, 40 mètres de largeur et 70 de longueur.

Comment voulez-vous que je puisse entraîner une équipe à jouer en première division sur une telle surface ? Nos joueurs manquent de maturité et l’effectif est vraiment très pauvre. J’ai demandé, depuis plus d’un mois, le recrutement de quatre joueurs au minimum, en vain. J’ai demandé une réunion avec le bureau dirigeant et le président du club, mais ils n’ont jamais donné suite à cette demande. Jeudi dernier, ils m’ont amené des joueurs pour les tester en match amical, mais ils n’avaient même pas le niveau pour jouer chez les amateurs. On m’a quand même imposé un joueur qui ne m’a pas convaincu. Je suis toujours confronté à l’indisponibilité des responsables». Faouzi Jamal a ensuite lancé des piques à ses joueurs et au public de Kénitra : «J’ai aussi fait des reproches aux joueurs, qui ont refusé de s’entraîner 2 fois par jour. Les supporters nous ont également tourné le dos. Je crois qu’ils ne saisissent toujours pas la gravité de la situation. Le KAC ne dispose même pas des rudiments d’un club amateur ! Je pars donc pour ne pas servir de bouc émissaire et endosser la responsabilité d’une éventuelle relégation». 

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