10 Juillet 2016 À 14:00
L’école marocaine a réalisé des acquis importants, malgré les nombreux défis auxquels elle fait face. C’est ce qu’ont souligné les participants à un séminaire organisé, récemment par le centre Takamul des études et des recherches interdisciplinaires en partenariat avec le Conseil communal de Marrakech sur le thème «Lecture dans la vision stratégique de la réforme 2015-2030 : Pour une école de l'équité, de la qualité et de la promotion».
À cette occasion, les intervenants ont indiqué que «si l’école marocaine a réalisé des acquis importants notamment au niveau du taux de scolarisation et d’expansion horizontale de l’infrastructure, elle a fait, toutefois, face à plusieurs problèmes». Et d’expliquer qu’elle souffre, notamment, d’une crise de confiance et de doute au niveau de son efficacité, ainsi que de différents dysfonctionnements, relevant dans ce sens que la vision adoptée par le Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique est venue pour déterminer les dysfonctionnements que connait l'école marocaine (CSEFRS). En outre, les intervenants n’ont pas manqué de souligner que la vision stratégique de la réforme 2015-2030 a pour objet d'identifier les causes sous-jacentes de l'échec des résultats souhaités par la mise en œuvre des réformes qu’a connues ce secteur.
Selon les participants, cette vision consiste à asseoir une école nouvelle portée par trois grands fondements : l’équité et l’égalité des chances, la qualité pour tous et la promotion de l’individu, appelant à la nécessité d'une classification des écoles et la création d’un prix dédié aux meilleurs établissements scolaires, ainsi que de créer un partenariat entre les universités et les établissements scolaires afin de promouvoir l’école marocaine.