06 Juin 2016 À 17:28
Malheureusement, le symposium, qui allait être tenu au Musée Mohammed VI, n’a pas eu lieu, mais la directrice artistique d’Aquas, Linda Bonacini, nous a briffés sur les grandes lignes de la conférence et ses objectifs.
«C’est un symposium par rapport à l’art contemporain italien et marocain. Sachant que nous sommes une Fondation culturelle italienne qui a un siège au Maroc à Fès et nous avons une galerie contemporaine à la Médina qui s’appelle Aquas. On essaye à travers cette Fondation d’avoir des échanges interculturels entre le Maroc et l’Italie, et en général entre l’Italie et les pays de la Méditerranée dans les domaines artistique, musical et celui de l’histoire. Dans cette conférence, qui a été annulée à cause de la non-disponibilité des intervenants italiens (retenus en Italie pour des raisons de travail), le professeur Claudio Strinati, un grand critique et expert d’art, allait faire un exposé concernant les similitudes entre l’art marocain et italien pour, ainsi, mettre en exergue tous les rapprochements dans ce sens», souligne Linda Bonacini, directrice artistique d’Aquas Gallery. Toute une programmation était prévue dans le cadre de cette manifestation, organisée par la Fondation Ducci et le CIDI, notamment des expositions d’arts plastiques, à savoir «Souffles d’une douceur grise» par Aziz Sayed dont le vernissage a eu lieu samedi 4 juin à la galerie Aquas, «La nouvelle palmeraie» qui est une installation d'art par Giorgio Capogrossi, un concert du pianiste Orazio Sciortino, «Voyage en Italie avec Liszt» à l’Auditorium de la Bibliothèque nationale de Rabat, puis un autre concert de musique andalouse «Contaminations» par le Duo Karim.
Le symposium «L’Italie et le Maroc : voies parallèles dans l’art contemporain» constituait le point d’orgue de cet événement pour parler de l’art contemporain au Maroc et en Italie en présence de spécialistes en la matière. «On voulait justement, à travers ce symposium, réfléchir sur ce qu’on peut faire ensemble dans ce domaine de l’art contemporain. Et ce afin de prévoir d’autres projets en commun. Car déjà avec notre Centre international pour le dialogue interculturel (CIDI), on organise des expositions pour des artistes italiens et marocains dans la galerie Aquas. Nous envisageons faire des collaborations avec d’autres organismes pour des prestations plus grandioses», précise Linda qui n’a pas manqué de rappeler que le choix du Maroc et de Fès en particulier, une ville parmi les plus antiques et culturellement fascinantes de la Méditerranée, a été fait en considération de la réalité spécifique de ce pays, qui a toujours été un véritable pont entre l’Europe et le monde arabe et islamique en favorisant la compréhension et le dialogue entre les peuples des deux côtés et surtout entre les communautés intellectuelles des deux cultures.