04 Mars 2016 À 17:51
Avec une température moyenne nationale de 7,9 degrés, l'hiver 2015-2016 aura été le plus chaud observé en France depuis les premiers relevés thermométriques datant tout simplement de l'invention du thermomètre et de son installation dans quelques capitales, dont Paris, au milieu du 17e siècle. Selon un communiqué de «MeteoNews», la douceur a été omniprésente tout au long de cet hiver, en particulier en décembre (+3,7 degrés), mois extrêmement chaud et hors-norme, le plus chaud depuis les tout premiers relevés météo en France au milieu de 17e siècle.
«En consultant les relevés parisiens les plus anciens, datant de 1658, on ne retrouve pas trace d'un hiver aussi doux. Il faut sans doute remonter à l'Optimum Médiéval, période chaude de l'an 800 à 1.300 environ, pour trouver un hiver aussi doux ou plus doux que cette année», affirme «MeteoNews». Le réchauffement du climat a également des conséquences sur les végétaux. Selon l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), les sapins français sont particulièrement concernés par le réchauffement climatique. Ce sont les sécheresses répétées, notamment dans le sud-est du pays et sur le mont Ventoux, qui sont en cause. S’il fait plus chaud, même au-dessus de 1.400 mètres d’altitude, zone de prédilection des sapins, les conifères ont besoin de plus d’eau pour se développer. Mais on constate une baisse des précipitations liée aux épisodes de forte chaleur, poursuit l'INRA.