L'humain au centre de l'action future

La Galerie 38 accueille les œuvres d’Alec Monopoly

L'artiste de rue Alec Monopoly est à l'affiche de la Galerie 38 à partir du 12 mai. Cette exposition, qui se poursuivra jusqu’au 13 juin, est sous la signature «Run Through The Money».

29 Avril 2016 À 17:27

L’artiste de rue Alec Monopoly est à l'affiche de la Galerie 38 à partir du 12 mai, dans le cadre d'une exposition. Il met en perspective ses différentes réalisations après quatre années passées à arpenter le monde et à en décorer les lieux. Cette exposition, qui se poursuivra jusqu’au 13 juin, est sous la signature «Run Through The Money». Né à New York, Alec Monopoly s’illustre comme un héritier du Bad Painting. Suivant la lignée des plus grands artistes ayant appartenu à ce mouvement, tels que Keith Haring, Jean Michel Basquiat ou Kenny Scharf, l’artiste s’exprime grâce à une force créative où la peinture – ou les bombes de peinture – donne naissance à un style pictural dont seul l’artiste a le secret.

Alec Monopoly fait reconnaitre son travail avec une signature dédiée et un personnage mythique, celui du célèbre jeu de société «Monopoly». Avec ce personnage, il offre à travers ses œuvres une satire du capitalisme sauvage. Utilisé pour dénoncer le capitalisme ambiant et la cupidité de notre siècle, le personnage voyage avec son artiste, sur tous les murs, les toiles et même les objets du monde entier. Les œuvres d’Alec Monopoly se couvrent de couleurs et de «drippings» d’aérosols pour se terminer sur une moralité financière des plus actuelles. Entre le pop art et le graffiti, l’artiste joue de sa culture, de son point de vue anticapitaliste acerbe et obscur, mais aussi de sa jeunesse pour aboutir, quasi obsessionnellement, à une œuvre reprenant son personnage fétiche dans un contexte toujours à la pointe de l’actualité. Dans ses réalisations, l'artiste Monopoly multiplie les clins d'œil, les couleurs et les matières pour créer un monde à part.

Originaire de New York, Alec commence la peinture à l'huile en dessinant des paysages et des portraits. Mais il s'éloigne du cursus traditionnel et se consacre au «Street Art», à partir de 2008. Il réalise ses premiers travaux dans les rues de Londres, Los Angeles et New York, en utilisant les techniques de dessin, des peintures, des collages de journaux, des pochoirs, des bombes et des affiches ! Très vite, il gagne en notoriété. L’année 2015 fut celle de la consécration artistique pour Alec Monopoly, qui a eu un franc succès à la Foire internationale d’art Basel Hong Kong. Aussi, en mai 2015, le Musée d’art contemporain de Bangkok lui consacre son premier solo show musée de grande envergure. L’artiste a collaboré avec Madonna et le célèbre photographe américain Richard Corman. Il continue ses pérégrinations dans le monde de l’art séduisant tour à tour critiques et collectionneurs. 

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