21 Mars 2016 À 18:25
Dans le but de rapprocher l’opinion publique locale de la situation sécuritaire, la préfecture de police de Kénitra a créé, récemment, une cellule de communication. Cette structure sera chargée des relations avec la presse et œuvrera à doter les représentants des médias d’informations ou de statistiques concernant le travail quotidien des différents services de la police pour la garantie de la sécurité des citoyens et de leurs biens. El Moumini Bouziane, adjoint du préfet de la police de Kénitra, n’a pas manqué de souligner, lors d’une rencontre avec les représentants des médias locaux et nationaux, que cette approche participative entre le corps de la police et celui de la presse s’effectuera dans la transparence la plus totale et dans le respect des lois et règlements en vigueur. Il a précisé que le citoyen avait le droit d'être informé des actions menées par les services de police et que la presse avait un grand rôle à jouer à cet effet.
Cette nouvelle approche a été appréciée par le corps médiatique de la ville de Kénitra, sachant que plusieurs informations qui circulaient ces derniers temps, notamment à travers les réseaux sociaux, sont soit dénuées de tout fondement soit déviés de leur contexte. Ces «intox» ont, semble-t-il, pour objectif la création d’un sentiment d’insécurité chez la population. Un pari perdu puisque les habitants de la ville vaquent à leurs occupations en toute sérénité.
Citons à ce propos les incidents survenus la semaine dernière au quartier populaire «Saknia» ayant opposé les forces de l’ordre aux enseignants stagiaires qui ont été infiltrés par des casseurs et des éléments perturbateurs. Après avoir procédé à toutes les formalités d’usages et après avoir fait montre de patience, les forces de l’ordre ont reçu les instructions d’intervenir, d'autant plus que la sécurité des habitants et de leurs biens était menacée. Plusieurs témoins ont signalé que des délinquants et autres individus aux objectifs inavoués ont profité de la situation pour semer le désordre et en tirer profit. Parallèlement, les services de police ont réussi à vaincre le sentiment d'insécurité et à gagner la confiance d’une population qui dépasse les 450.000 habitants.Dans une ville qui jouit d’une situation géographique privilégiée et qui est à proximité de villes et d’agglomérations de grande, moyenne et petite tailles, plusieurs agents du corps de police de la capitale du Gharb sont confrontés, dans l'exercice de leurs missions, à leur lot quotidien de difficultés.
Consciente des défis à relever, la préfecture de police de Kénitra a adopté une stratégie visant le renforcement de la sécurité publique et l’assurance de la quiétude des citoyens. Le mérite de ce challenge est d'autant plus appréciable que les défis lancés par une démographie galopante et un exode des autres villes et des campagnes vers Kénitra sont difficiles à affronter. Cette vision s’est avérée payante puisqu’on constate l’absence totale de grande criminalité ou de banditisme organisé.