16 Mai 2016 À 16:26
La Compagnie européenne de gestion par l'informatique décentralisée (Cegid) a décidé de faire de son bureau casablancais sa filiale africaine. Celle-ci gèrera avec sa filiale ivoirienne ses activités en Afrique subsaharienne et au Maghreb. «Le Maroc est aujourd'hui un pays très dynamique dans le domaine de l'IT et représente un axe majeur de notre stratégie en Afrique. Grâce à nos ressources déjà existantes à Casablanca et à cette nouvelle filiale, nous pouvons envisager un développement rapide sur les différents marchés, aussi bien au Maghreb qu'en Afrique subsaharienne», affirme Patrick Bertrand, directeur général du Groupe Cegid. Selon lui, Cegid est convaincu du «fort potentiel» de développement du numérique et du Cloud sur le continent africain, qui est aujourd'hui l'axe prioritaire du plan de développement de l’entreprise à l'international. Le bureau casablancais de Cegid a géré plus de 1.300 clients dans 20 pays africains.
«Aussi dans le cadre du développement de ses activités en Afrique, Cegid entend procéder à des recrutements de commerciaux et de consultants dans des domaines d'expertise clés tels que la gestion financière, la paie et les ressources humaines, la fiscalité, le secteur public, l’expertise comptable et la finance», indique la société basée en France. Cegid a organisé le 11 mai à Casablanca le forum Cegid Digital Day. Selon la société, l’évènement a connu la participation de plus de 400 experts, acteurs et personnalités économiques venus du Maroc, de France, de Tunisie, d’Algérie, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. «Le thème de cette édition du Cegid Digital Day a été mobilisateur, comme en témoigne la forte présence d’experts et de chefs d’entreprises. Les plénières du forum ont été ouvertes sous le thème central les enjeux de la transformation digitale», indique l’entreprise. «La transformation digitale est un passage obligé pour l’entreprise. Elle contribue de manière efficiente à son efficacité managériale, fonctionnelle et donc à sa compétitivité», soutient Jean-Michel Aulas, PDG du groupe. Pour lui, la mondialisation impose aujourd’hui aux entreprises africaines un nouveau mode de réflexion qui doit se fonder sur la performance de leurs outils et leur efficacité.