23 Mars 2016 À 19:42
Le Maroc a affirmé, mardi devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, que l'initiative d'autonomie répond aux intérêts et aux attentes des populations du Sahara marocain, en tant que solution sérieuse et crédible à ce différend régional soutenue par la communauté internationale. «L'expérience marocaine pionnière en matière de décentralisation et de régionalisation avancée ainsi que la solution d'autonomie des provinces du Sud sont la consécration d'une riche expérience pour renforcer la démocratie locale et satisfaire les attentes des populations des 12 régions marocaines», a déclaré Hassan Boukili, adjoint de l'ambassadeur représentant permanent à Genève. Ce sont ces objectifs stratégiques qui sous-tendent la proposition marocaine d'autonomie pour la région du Sahara, voulue par la population locale et bénéficiant du soutien de la communauté internationale, a rappelé le diplomate en réaction à des allégations de la délégation algérienne sur la situation au Sahara.
Il a dans ce contexte rappelé les grands projets structurants récemment lancés par S.M. le Roi Mohammed VI à Dakhla et Laâyoune, des projets qui sont de nature à promouvoir les conditions économiques et socioculturelles d'une vie citoyenne prospère, solidaire et attachée à l'unité du pays. Ils constituent, a-t-il dit, «la meilleure réponse aux allégations calomnieuses de nos adversaires sur la situation des droits de l'Homme dans les provinces du sud du Royaume». «N'en déplaise à ses adversaires, a-t-il poursuivi, le Maroc poursuit avec détermination sa dynamique de réformes démocratiques visant la consolidation de l'État de droit, l'élargissement de l'espace des libertés, le renforcement de l'arsenal législatif et institutionnel en matière des droits humains et la consolidation de la culture des droits de l'Homme sur l'ensemble de son territoire national». Il a également relevé qu'une telle dynamique contraste avec la situation des droits de l'Homme en Algérie et dans les camps de Tindouf, où les violations des droits de l'Homme persistent et s'aggravent depuis 40 ans. Les populations séquestrées dans ces camps sont privées de leurs droits les plus élémentaires, y compris le droit d'être recensées et enregistrées par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ainsi que le droit d'être protégées contre le pillage de leurs aides humanitaires.