05 Février 2016 À 08:03
Dans une résolution adoptée en plénière à Strasbourg sur le massacre systématique des minorités religieuses par ledit groupe, le Parlement européen souligne que ces violations s'apparentent à des «crimes de guerre», «crimes contre l'humanité» et «génocide», selon le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) et demande que des mesures devraient être prises pour que ces actes soient qualifiés de génocide par le Conseil de sécurité des Nations unies.
La résolution a souligné que «ceux qui, intentionnellement, pour des motifs ethniques ou religieux, s'entendent pour commettre, projettent de commettre, encouragent, commettent ou tentent de commettre, ou soutiennent des atrocités, ou en sont complices, doivent être traduits en justice et poursuivis pour violation du droit international, et notamment pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide».
La résolution a souligné qu'il importe que la communauté internationale apporte, conformément au droit international, une protection et une assistance, y compris militaire, à tous ceux qui sont ciblés par Daech et d'autres organisations terroristes au Proche-Orient, notamment les minorités ethniques et religieuses, et qu'il importe que ces personnes participent à l'élaboration de solutions politiques durables pour l'avenir.
Le Parlement a aussi demandé à toutes les parties au conflit de respecter les droits de l'homme universels et de faciliter la fourniture d'aide et d'assistance humanitaire par tous les moyens possibles et demandé la mise en place de couloirs humanitaires.
Selon le Parlement, des refuges sûrs, protégés par des forces mandatées par les Nations unies, pourraient constituer un élément de la réponse à apporter si l'on veut relever le défi de taille que représente la fourniture d'une protection provisoire à des millions de réfugiés, victimes du conflit qui sévit en Syrie et en Irak.