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Renault-Nissan dans le top 5 mondial en 2015

Avec plus de 7,5 millions de véhicules vendus dans le monde en 2015, l’alliance Renault-Nissan s’est assuré la quatrième place du podium mondial des constructeurs automobiles. Une position certes confortable, mais que le top management de l’alliance compte améliorer le plus tôt possible.

Carlos Ghosn, président-directeur général de l’alliance ne cache pas son ambition d'intégrer le trio de tête.

05 Février 2016 À 18:13

L’année 2015 aura été bonne pour Renault-Nissan. L'alliance a vendu 8,53 millions de véhicules l'an dernier, soit une hausse de près de 1%, des ventes record aux États-Unis, en Chine et en Europe éclipsant le marasme persistant du marché russe. «La performance cumulée de Renault, Nissan et AvtoVAZ fait que l'alliance est restée le quatrième constructeur mondial en 2015, derrière Toyota, Volkswagen et General Motors», souligne l’agence de presse Reuters. Le top management de Renault-Nissan est loi de se satisfaire de ce classement. «Carlos Ghosn, président-directeur général de l’alliance ne cache pas son ambition d'intégrer le trio de tête», rapporte l’agence.

Les ventes de Nissan ont représenté 63,5% des ventes totales de l'alliance, avec 5,4 millions de voitures et d'utilitaires en hausse de +2,1% sur un an. Le groupe japonais est très présent aux États-Unis, dont Renault est absent, ainsi qu'en Chine, où la marque au losange dispose officiellement d'une présence industrielle depuis seulement lundi. Les ventes de Renault ont quant à elles totalisé 2,8 millions d'unités, soit une progression de 3,3% sur un an. «Elles ont pesé pour 33% dans le total de l'alliance, grâce surtout à l'Europe», indique l’agence de presse. Si les deux partenaires fondateurs de l'alliance ont enregistré des ventes record, le russe AvtoVAZ (Lada) a vendu 305.491 véhicules, soit une chute de 31,5%. Par ailleurs, l'an dernier, Renault-Nissan a commercialisé 85.000 véhicules électriques dans le monde, soit une hausse de plus de 2,5%. Les immatriculations de Nissan, dont la Leaf remonte à 2010, ont reculé de 9,8%, tandis que celles de Renault, dont le programme électrique a été lancé un an plus tard, ont bondi de 45%. 

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