03 Avril 2016 À 11:43
Six ans après la précédente rencontre, les ministres de l’Agriculture des pays de l’OCDE et des économies partenaires se donnent rendez-vous les 7 et 8 avril à Paris. Cette rencontre est prévue sur le thème : «Des politiques meilleures pour un système alimentaire mondial productif, durable et résilient». Coprésidée par Stéphane Le Foll, ministre français de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, et son homologue américain, Tom Vilsack, cette réunion fournira aux ministres l’occasion de se pencher sur les nouvelles politiques nécessaires pour répondre à des intérêts largement partagés et de réfléchir à ce qu’il convient de faire pour réorienter plus rapidement dans ce sens les politiques existantes.
Dans un contexte où la croissance démographique et la prospérité stimulent et modifient la demande mondiale de produits agricoles et où des difficultés se profilent à l’horizon, tels que le changement climatique et l’intensification de la concurrence dont font l’objet des ressources naturelles limitées, comme les sols et l’eau. Ce rendez-vous de travail sera également l’occasion d’échanger des idées sur les politiques les plus susceptibles de permettre au secteur agricole de répondre aux opportunités et défis futurs. Mais aussi de discuter de toute la filière alimentaire tout en mettant l’accent sur les systèmes de connaissances et d’innovation nécessaires à une croissance durable de la productivité.
La rencontre s’intéressera également à l’action à mener pour renforcer la collaboration mondiale, notamment grâce aux échanges, à la science, aux technologies, à l’enseignement et aux services de conseil. Et enfin, de réfléchir à la contribution que le système alimentaire peut apporter à la performance globale des économies et à la réorientation à imprimer aux politiques globalement pour qu’elles soient plus propices à une croissance durable de la productivité dans le système alimentaire mondial. À noter que la précédente réunion des ministres de l’Agriculture à l’OCDE s’était tenue en février 2010, alors que les marchés alimentaires mondiaux étaient en proie à une forte volatilité.