17 Février 2016 À 18:37
Le Président François Hollande «m'a proposé de prendre cette responsabilité et j'ai accepté (...) Je conçois ma présidence comme active, efficace et dans la continuité, puisque j’étais déjà chef de la délégation française pour la COP 21», a déclaré Ségolène Royal, ministre française de l'Environnement, au sujet de sa nomination à la présidence de la COP 21 jusqu'en novembre. À cette échéance, cette présidence doit être remise au Maroc pour la COP 22. Entre-temps, quelques rendez-vous formels sont prévus, notamment le lancement de la signature de l'accord obtenu en décembre à Paris, à l'ONU à New York le 22 avril. Après avoir tenté de cumuler ses fonctions de président de la COP 21 avec celles nouvelles de président du Conseil constitutionnel en France, Laurent Fabius avait renoncé.
Organisme indépendant, le Conseil constitutionnel est chargé de vérifier la conformité des lois avec la Constitution. Ségolène Royal avait réclamé une clarification des rôles. Rivale politique de longue date de Laurent Fabius, son portefeuille avait été élargi lors du remaniement aux «Relations internationales sur le climat». La nouvelle présidente de la COP 21 va copiloter tout au long de l’année des réunions de travail avec le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, l’instance en charge des négociations multilatérales sur le climat.