L'humain au centre de l'action future

Trois histoires et des rencontres extraordinaires

13 Septembre 2016 À 16:37

Le film se déroule à Casablanca et fut tournée totalement dans la métropole comme ses prédécesseurs. Ce qui n’est pas étrange pour ce passionné de cette cité qui le fascine et interpelle sa réflexion créative. Lakhmari a toujours exprimé son attachement pour Casablanca. Car pour lui, elle représente le Maroc avec toutes ses contradictions. «Sa richesse et sa complexité donnent des milliers d’idées pour beaucoup de films. Par exemple, ce troisième film de la trilogie est très différent des deux premiers. Le seul point qui les réunit reste la ville de Casablanca. Dans ce film, j’ai voulu relever les points de contrastes de la population de cette cité à travers les trois principaux personnages, le riche, le pauvre et la jeune étudiante, tout en évoquant des sujets tout aussi importants comme le sacrifice et l’amour. Leur rencontre fait que ces personnages apprennent beaucoup sur eux-mêmes. Car c’est toujours grâce à l’énergie de l’autre qu’on peut avancer», ajoute le réalisateur qui souhaite voir son film projeté au Festival national du film à Tanger, s’il est prêt pour l’occasion. Ce sera, en effet, une belle opportunité pour le montrer aux professionnels et au large public cinéphile.

Ce nouveau jet en images a nécessité un investissement allant de 12 à 15 millions de dirhams. Le Centre cinématographique marocain (CCM) s’est acquitté de la somme de 5,4 millions de dirhams, avec la précieuse participation de la plateforme de streaming ICFlix, qui s’est jointe à la production pour financer le reste du budget du film. «Il faut savoir que c’est difficile de monter un film. Donc, en plus du CCM, qui apporte un soutien énorme pour le cinéma marocain, il faut aller chercher d’autres fonds. Sachant que les producteurs français ne me convenaient pas, parce qu’ils veulent toujours garder cette image folklorique du Maroc, j’ai signé un contrat avec la plateforme de streaming ICFlix. Ce qui nous permet d’avoir au Maroc un autre réseau de distribution», précise-t-il. Cette collaboration fait de «Burn Out» le premier film marocain coproduit par cette plateforme qui a déjà acheté ses deux premiers longs métrages «Zéro» et «Casanegra». Côté casting, le réalisateur est resté fidèle à ses acteurs fétiches, notamment Driss Roukh et Anas El Baz. 

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