06 Juillet 2016 À 17:29
Animée par une équipe dynamique, la nouvelle école constitue un espace d’art, d’apprentissage et d’ouverture où chacun avance à son rythme et propose à tous les âges diverses activités : théâtre, musique, danse, arts visuels, arts graphiques, cirque et bien-être. «La Parallèle», c'est trois espaces de travail avec parquet, un espace de coworking et un grand toit-terrasse. Des ateliers et des stages y sont proposés à tout un chacun, quel que soit son âge. Les activités destinées aux enfants recouvrent aussi bien le théâtre, la danse contemporaine, le hip-hop, les claquettes, la danse orientale que l’initiation au classique ou aux arts plastiques. Les adultes, quant à eux, auront l’opportunité de parfaire leurs connaissances en matière de yoga, de barre au sol, de théâtre, de danse orientale et contemporaine. Des cours de contact impro ou de darija seront aussi proposés. Ainsi, l'acteur-élève se frottera nécessairement aux notions de liberté et de limites, de niveau d'intensité, d'imagination et d'invention. Il découvrira également que seuls la précision et l’engagement permettent un travail de qualité. L’école permet aussi d’apprendre la musique à tout âge avec un maximum de plaisir et de joie en développant une pratique sérieuse basée sur l'échange et le respect du développement personnel de chacun.
Pour les inscriptions annuelles aux ateliers, des portes ouvertes seront organisées entre le 10 et le 30 septembre 2016. En attendant, l’école propose pour les plus petits des ateliers, durant la période estivale. Du 22 au 24 août, une semaine artistique est d’ores et déjà programmée comportant des stages de théâtre, de danse, de hip-hop, de film d’animation, de marionnettes et d’initiation à la peinture.Codirigée par Fanny Dalmau et Ghassan El Hakim, «La Parallèle» est donc une école d’art tout entière dédiée à l’apprentissage avec une équipe pédagogique composée d’artistes entièrement issus de compagnies marocaines de grande renommée. Diplômé de l’École supérieure d’art dramatique et d’animation culturelle de Rabat, Ghassan El Hakim a notamment joué dans une pièce de Michel Azama, «Croisades», au Théâtre du Soleil dirigé par Ariane Mnouchkine.
Les Casablancais ont pu l’entendre revisiter en darija le répertoire de Georges Brassens, dans le rôle haut en couleur de Cheikh Ghassens. Après avoir été lauréat, en 2011, du Yallah Film Festival décerné à l’Institut du monde arabe, à Paris, Ghassan effectue un doctorat sur les archives théâtrales à l’université de Paris 8. Pour sa part, Fanny Dalmau s’est lancée dans la production théâtrale à Casablanca aux côtés de Ghassan El Hakim, après neuf années passées dans le secteur de l’industrie musicale, puis de la publicité, en France. Elle intègre le Studio des arts vivants en tant que responsable de communication, puis, fin 2015, elle prend la direction de L’UZINE (centre culturel à Aïn Sebaâ).