28 Novembre 2017 À 18:57
Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus répandu parmi la population masculine au Maroc. Afin de permettre aux médecins de mieux gérer cette maladie et aux patients d’avoir une meilleure qualité de vie, le laboratoire pharmaceutique Astellas vient d’introduire une toute nouvelle option de traitement destinée aux patients atteints du cancer de la prostate. En effet, ce nouveau médicament, disponible sous ordonnance au Maroc, représente une option de traitement alternative pour les hommes atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Il s’agit de l'Enzalutamide, un ingrédient actif qui cible et bloque la voie de signalisation des récepteurs des androgènes en trois étapes distinctes, freinant ainsi la croissance des cellules prostatiques cancéreuses. Les hommes à qui ce nouveau médicament contre le cancer a été prescrit ont pu freiner la progression de leur maladie à hauteur de 68%. Ils ont aussi connu une diminution de 23% des risques potentiels de décès des suites du cancer de la prostate.
«Les progrès réalisés au niveau des traitements nous permettent désormais de lutter efficacement contre le cancer de la prostate, et ce à travers plusieurs modalités thérapeutiques. C'est une maladie qui est aujourd’hui hautement curable, à condition qu’elle soit détectée tôt. Par conséquent, nous devons sensibiliser davantage les hommes marocains à l'importance d’une détection précoce et la prise de mesures proactives en consultant leur médecin pour un dépistage», a déclaré Saïda Loughmari, présidente de la Société marocaine de cancérologie, lors d’une rencontre organisée par le laboratoire Astellas sur la sensibilisation à l’importance du dépistage précoce du cancer de la prostate. De son côté, Hassan Errihani, président de l’Association marocaine de formation et recherche en oncologie médicale, a expliqué que «le traitement du cancer métastatique résistant à la castration a connu des progrès significatifs ces dernières années. Des études récentes montrent que les thérapies hormonales de nouvelle génération telles que l'Enzalutamide sont capables de retarder le besoin en chimiothérapie de 28 mois avec une bonne qualité de vie».