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Eric N’Gapeth est sorti par la petite porte

Malgré la qualification de l’équipe nationale de volleyball pour la phase finale du championnat d’Afrique de la discipline qui se dispute du 20 au 30 octobre au Caire, la Fédération royale marocaine de volleyball a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec l’entraîneur franco-camerounais Eric N’Gapeth. Contacté par «Le Matin», le désormais ex-sélectionneur national dit ne rien savoir sur les raisons officielles de son limogeage.

04 Octobre 2017 À 19:00

Arrivée à la tête de la sélection nationale durant le mois de mai, Eric N’Gapeth ne disputera finalement pas la phase finale du championnat d’Afrique de volleyball qui se tient au Caire du 20 au 30 octobre. Sans avancer de raison, la Fédération royale marocaine de volleyball a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec l’ex-international franco-camerounais. Joint par «Le Matin», N’Gapeth dit n’avoir reçu aucune explication plausible de la part de la fédération sur cette décision. «Je n’ai reçu aucune explication de la part de la FRMVB. J’ai exercé mon travail d’une façon normale depuis ma prise de fonction en mai jusqu’au moment où m'a été notifiée la décision de la fédération», a-t-il précisé.

Le technicien français nous a néanmoins confié que les raisons de son limogeage étaient plus profondes. «Depuis le départ, je ne faisais pas le consensus auprès de tout le monde. On m’a imposé un staff que je ne connais même pas et je peux vous dire que nos relations n’étaient pas toujours au beau fixe ; on m’a même accusé d’avoir favorisé la création de clans au sein de l’équipe. Mais sincèrement, je ne pense pas que l’on puisse se qualifier pour une phase finale de coupe d’Afrique avec une équipe divisée», a-t-il notifié au «Matin». Concernant des problèmes que l’ex-joueur des Bleus aurait eus avec certains joueurs de la sélection, N’Gapeth a estimé que ses relations avec les joueurs étaient très bonnes. «Je n’ai jamais eu de problèmes avec les joueurs. Au contraire, je pense que j’ai réussi à créer une bonne cohésion au sein de l’équipe», a-t-il assuré. En ce qui concerne ses indemnités, N’Gapeth a affirmé au «Matin» qu’il n'avait reçu qu’une partie du montant initial prévu dans le contrat. «Je n'ai reçu qu’une partie de la somme prévue sur mon contrat. Et je l’ai acceptée, car je n’ai pas voulu créer de problèmes». De son côté, la fédération a annoncé, mercredi, avoir engagé le Brésilien Augusto José Sabbatini au poste de sélectionneur sans avancer les raisons du limogeage de N’Gapeth. «Le Matin» a essayé de joindre la présidente de la FRMVB, Bouchra Hajij, et le directeur technique national, Mustapha Ahchouch, mais nos tentatives sont restées vaines. 

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