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Fares Karam sème la joie et le bonheur sur la scène Nahda

Le public de la scène Nahda a dansé jusqu'à une heure tardive sur les notes de chansons comme «Shefta», «El Tanoura», «Reitani» ou «Neswanji».

Fares Karam a chanté d'anciens et de nouveaux titres, repris en chœur par le public pendant tout le concert. Ph. Saouri

17 Mai 2017 À 19:22

Il était très attendu par le public. Ses chansons et ses rythmes ont fait danser les amoureux de la chanson libanaise et les nouveaux curieux. Fares Karam a séduit, le 16 mai, un public avide de sensations. Grâce à cet artiste qui mélange le dabkeh avec des rythmes libanais revisités, la scène Nahda a été témoin d'un concert spectaculaire. Offert dans le cadre de la 16e édition du Festival Mawazine, ce show à la libanaise a semé la joie et la bonne humeur parmi les spectateurs, notamment la gent féminine qui a brandi des banderoles portant le nom de l'artiste. Des adolescents, des parents, jeunes et moins jeunes, se sont étaient enthousiastes durant le spectacle. Ils ont dansé jusqu'à une heure tardive sur les notes de «Shefta», «El Tanoura», «Reitani», «Neswanji»... Ces titres ont fait le succès de Fares Karam non seulement au Maroc, mais partout dans le monde arabe et ailleurs. Le chanteur, qui compte huit albums à son actif, a fait des tournées aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Amérique du Sud. Son style musical s'est vite propagé hors du Liban.

Au Festival Mawazine, Fares Karam a chanté d'anciens et de nouveaux titres repris en chœur par le public pendant tout le concert. Son groupe a joué des morceaux de la fameuse dabkeh libanaise, pour le plus grand bonheur des amoureux de cette musique folklorique venue tout droit du pays du cèdre. Ce genre est très prisé par les jeunes Marocains… un simple coup d’œil le confirme.Fares Karam avait annoncé, dans une conférence de presse organisée avant son concert, que le public marocain était magnifique et angoissant, comme tous les autres publics. Il a également souligné que le choix audacieux de ses chansons le distinguait des autres artistes. L'artiste libanais avait également affirmé qu'il ne prenait pas beaucoup de temps pour préparer ses concerts. Il préfère se laisser guider par son instinct, l'amour de son public et bien sûr la volonté de Dieu. Cette potion secrète à l'air de bien fonctionner pour Fares Karam. Preuve en est l'alchimie qui a opéré ce 16 mai sur la scène Nahda. Né en 1973 à Jezzine (Liban), Fares Karam est un chanteur populaire de variétés et de dabkeh libanais. Il se fait remarquer en 1996 à la télévision libanaise grâce à l’émission Studio El Fan. Depuis, il a enregistré huit albums et se produit dans de prestigieux événements tels que le Fifteenth Faces Concert en 2005, le Festival de Carthage en 2009, ou le Festival Mawazine en 2011, sans oublier des tournées aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Amérique du Sud. Ses succès «Shefta», «El Tanoura», «Reitani» ou encore «Neswanji» ont beaucoup contribué à propager ce style musical populaire libanais. 

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