13 Février 2017 À 17:56
Le centre de gravité de l’économie mondiale devrait continuer de s'éloigner des pays matures au cours des 33 prochaines années. Dans le même temps, les pays émergents continueront d’accroître leur part du produit intérieur brut (PIB) mondial à long terme, pour peser 50% en 2050, contre 35% aujourd’hui. C’est ce que montre la dernière étude du cabinet de conseil et d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC), sur les perspectives de l’économie mondiale à l’horizon 2050. En particulier, les «Emerging 7» (Chine, Inde, Brésil, Mexique, Russie, Indonésie, Turquie) prendront plus de poids sur la scène internationale. «La croissance dans de nombreux pays émergents sera soutenue par une relative dynamique démographique.
Cette évolution devrait néanmoins s'accompagner d’investissements dans l'éducation et d’une amélioration des fondamentaux macroéconomiques pour garantir suffisamment d’emplois aux jeunes en nombre croissant dans ces pays», a déclaré dans un communiqué Ladislava Iovkova, spécialiste en analyses économiques. Selon cette étude, la Chine confirmera sa place de première puissance économique mondiale en termes de PIB, devant l’Inde qui disputerait la deuxième place aux États-Unis d’ici 2050. «La part relative du PIB de la Chine et de l’Inde au sein du PIB monde devrait passer de 18 à 20% et de 7 à 15% respectivement, alors que le poids des États-Unis et de l’Europe 27 devrait baisser de 4 et 6 points respectivement», est-il souligné. L'Indonésie se hisserait à la 4e place, et le Brésil à la 5e devançant ainsi des économies développées comme le Japon (8) et l’Allemagne (9) et le Royaume-Uni (10). Au moment où la Russie confirmerait sa 7e position, le Mexique, lui, monterait au 6e rang, au lieu du 11e en 2016. L’Arabie saoudite améliorerait son classement de 2 positions pour se trouver à la 13e place et l’Égypte deviendrait la 15e puissance économique mondiale, contre la 21e aujourd’hui. «Ces progressions représentent de grandes opportunités d’investissements à long terme, mais les entreprises se devront d’être flexibles afin d’appréhender la volatilité économique à court terme», note PwC.