03 Décembre 2017 À 17:07
Même dans leurs pires cauchemars, les Lions de l’Atlas n’avaient jamais imaginé tomber sur un tel tirage. Sous les yeux du sélectionneur national, Hervé Renard, mais aussi du président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, les boules ont, en effet, offert aux Lions de l’Atlas deux prétendants au titre suprême : l’Espagne, champion du monde en 2010, et le Portugal, champion d’Europe en 2016, en plus de l’Iran, meilleure équipe asiatique. Dans ce groupe de la mort, dont seules deux équipes sortiront comme pour tous les autres groupes, les Lions de l’Atlas savent désormais ce qui les attend.r>Ce tirage au sort ressemble un peu à celui de la Coupe du monde Mexico 1986 où le Maroc avait hérité de l’Angleterre de Garry Lineker, maître de cérémonie vendredi à Moscou, de la Pologne de Boniek et du Portugal de Paulo Feutre. Les Lions de l’Atlas étaient le petit poucet de ce groupe, mais il a réussi à déjouer tous les pronostics en finissant premier du groupe. En tout cas, le sélectionneur national, Hervé Renard, s’est montré optimiste à l’issue de ce tirage. «Je pense que tout le monde voulait éviter l’Espagne, mais nous, nous en avons hérité. C’est un honneur et en même temps un défi d’affronter l’Espagne et le Portugal, champion d’Europe en titre.
La Coupe du monde c’est le top niveau. On va se préparer pour les défier. Ce groupe est qualifié du plus difficile. On a l’ambition de faire un bon résultat et non pas participer pour le plaisir. On ne va pas venir pour être des spectateurs. On doit être confiant parce que le football se joue sur le terrain. Sur le papier le tirage paraît difficile, mais on doit croire en nos chances», a-t-il dans des déclarations à la presse après le tirage au sort.r>Certes, les Lions de l’Atlas auront fort à faire lors de cette phase de groupe, mais avec de l’envie et de la détermination, les Lions de l’Atlas peuvent se qualifier. De toute façon, le football se joue à onze contre onze, et dans un match tout peut arriver. L’optimisme est de mise. Il faut juste bien se préparer.