19 Mai 2017 À 18:03
Une soirée émouvante, dans une salle comble, où l’assistance fut emportée dans un beau voyage de musiques et de paroles très profondes qui touchent l’esprit et le cœur. C’est d’ailleurs ce qui fait la particularité de cet ambassadeur de la paix auprès de l'ONU, très apprécié partout où il se produit. Il ne perd jamais de sa notoriété et du respect que lui vouent les publics de nombreux pays. Et pour cause, les produits de qualité et grande sensibilité qu’il présente.
«Je pense que l’art se défend de lui-même, puisqu’on ne peut pas arrêter une belle composition et un beau texte. Ils sont voués à casser les frontières grâce à leur valeur artistique. Car, en fin de compte, l’histoire retient ce qui est meilleur. On ne peut rien dire là-dessus. Seulement, il ne faut pas nier que les médias ont leur responsabilité pour établir un pont entre l’artiste créateur et le public», souligne Lotfi Bouchnak en réponse à une question sur le produit musical actuel, tout en assurant qu’il est prêt à aider des jeunes talentueux et, aussi, à collaborer, dans une opérette musicale maghrébine, avec ses collègues des pays du Maghreb. «Notre rôle est de présenter un produit de qualité et donner une belle image de notre art, de notre identité et de notre culture. Nous devons offrir un travail qui met en exergue le côté humain et appelle à la paix et à la tolérance dans nos pays arabes. Le vrai artiste ne tourne pas le dos aux problèmes qui se posent dans son pays. Il doit les affronter, en parler, faire passer des messages positifs à travers son art. Car l’artiste est comme le politicien, les deux créent et écrivent l’histoire de leur pays. Leur réussite est le fruit de leur sincérité», renchérit l’artiste emblématique de la Tunisie, Lotfi Bouchnak, qui, tout au long de cette soirée historique, a fait montre de sensibilité et d'amour pour la musique traditionnelle tunisienne et orientale, ainsi que de ses capacités vocales et techniques lui permettant d’atteindre à la perfection. Ce passionné de la musique dès son jeune âge ne cache son amour pour le Maroc qu’il porte dans cœur, comme il le révèle toujours aux médias.