L'humain au centre de l'action future

Une 16e édition réussie avec un bouquet de stars nationales et étrangères

La dernière journée du festival a connu la très belle prestation de Rod Stewart ainsi que le concert très attendu de Georges Wassouf.

21 Mai 2017 À 15:15

Le rideau est tombé samedi dernier sur le festival Mawazine rythmes du monde (12 au 20 mai 2017). L'événement, qui était cette année à sa 16e édition, s'est tenu comme d’habitude sous le signe de la joie et de la bonne ambiance. Ce festival s'est imposé sur la scène nationale et internationale grâce à sa programmation et aux stars qu'il invite. La soirée de clôture s'est distinguée, le 20 mai, par plusieurs concerts mémorables, comme celui de la légende vivante anglaise du rock, Rod Stewart. L'artiste, qui a séduit ses fans au cours de la journée par sa simplicité, les a fait swinger le soir sur la scène OLM Souissi. Il a enchaîné ses grandes chansons populaires et mélodiques. C’était une joie d’entendre son ode «Having a party», ou de le voir se déhancher sur son hymne «Forever Young». Mince, affuté, Rod Stewart a présenté ses plus belles chansons comme «Some Guys Have All The Luck», «Rhythm of My Heart» ou encore «sailing». L'artiste qui a vendu plus de 200 millions de disques a attiré des milliers de fans, des nostalgiques des chansons de leur jeunesse, ainsi qu'un public plus jeune venu écouter celui qui vient de célébrer ses 50 ans de carrières. Le soul, le folk et le blues étaient à l'honneur ce samedi.

Un peu plus loin, sur la scène Nahda, c'est «Sultan Attarab» qui a charmé le public par sa voix incomparable. Malgré la maladie, Georges Wassouf n'a pas déçu ses fans. Il a présenté les tubes les plus célèbres de son répertoire. Tantôt assis, tantôt debout, l'artiste a interprété «Kalam ennas», «Saber w radi», «Khsert koli nass» et «Bayaâ lhawa» pour le plus grand bonheur de ses fans qui n’ont pas hésité à reprendre les refrains avec leur idole. L'artiste syrien a également présenté «Lhawa soultan», un tube qui lui a valu le titre de «Sultan du chant». «Georges Wassouf a un style unique», nous confie l'un de ses fans. En effet, il est l'un des rares chanteurs à avoir attiré des millions de fans à un très jeune âge. Des fans qui lui sont toujours aussi fidèles et qui suivent toujours l'évolution de la carrière de leur chanteur préféré. George Wassouf est connu comme étant l'une des stars du monde arabe les plus estimées et respectées.

Un concert inoubliable de Demi Levato

L'édition 2017 de Mawazine a été également marquée par un concert inoubliable de Demi Levato. La chanteuse ultra populaire, étonnée de retrouver un fan-club au Maroc, a su remercier son public par une prestation phénoménale le 19 mai sur la scène de l’OLM. «Elle est trop cool», «naturelle», «sympa»... disaient les fans qui l'ont longuement attendu devant la porte de la Villa des arts, brandissant «Moroccan Lovatics exist». Ils étaient tous sous le charme de la jeune artiste. Des jeunes, adolescents et enfants, sont venus en masse écouter sa setlist composée de «Heart Attack», «Stay Strong», «Skyscraper» et bien d'autres titres qui reflètent le talent de l'artiste. Combinaison en soie et talons hauts, la star, qui a refusé de répondre aux questions personnelles lors de la conférence de presse, a ouvert le bal avec le titre «Confident». Pendant presque deux heures, elle a enchaîné les tubes de ses albums produits par Toby Gad, Timbaland, Missy Elliott ou encore Max Martin et repris en chœur par un public conquis par le talent de l’artiste, également ac­trice à succès puisqu’elle a tourné dans «Prison Break» ou encore «Grey’s Anatomy».Le 19 mai était aussi un jour spécial pour les fans de «Andou zine» de la Marocaine Asmae Lamnawar, qui a enflammé la scène Nahda. Pour sa part, Hatim Ammor n'était pas vraiment à la hauteur des attentes du public. «On s'attendait à un show plus chaud», maugrée l'un des spectateurs. Le festival Mawazine a animé non seulement les principales scènes, mais également les grandes artères de la capitale. Au centre-ville, des groupes de jeunes se réunissaient chaque soir pour présenter leurs performances au public rbati et de Mawazine. Des danseurs se produisaient pendant de longues heures dans les grandes places et sur les trottoirs. L'esprit Mawazine encourageait tout le monde à croquer ces moments de création et d'expression libre. Vivement la prochaine édition! 

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