L'humain au centre de l'action future

Une ouverture féerique de la septième édition de Jawhara

Le public avait rendez-vous le premier soir de ce festival international avec Howaïda Youssef, Maxime Karoutchi et Rajaa Kasabni.

Les spectateurs avaient rendez-vous avec des concerts de haute facture.

04 Août 2017 À 18:14

De la musique, de la danse et de la bonne ambiance. Ce sont les trois ingrédients qui ont marqué le début de la septième édition du Festival international Jawhara, lancée le 3 août. Après une parade joviale qui a sillonné les artères d'El Jadida, le public avait rendez-vous avec des concerts féeriques. Sur la scène Hippodrome à El Jadida, c'est l'artiste syrienne Howaïda Youssef qui a ouvert le bal avec un répertoire varié. La chanteuse installée au Maroc depuis 2012 a interprété ses anciens, mais aussi ses nouveaux tubes. Ses fans ont dansé sur les rythmes d'«Aala mine», «Chway Chway», «Ghayeb» et bien d'autres.

Cette artiste, qui exerce depuis plusieurs années, surprend toujours son public avec du nouveau. «Je prépare de nouveaux tubes qui verront bientôt le jour», a-t-elle annoncé dans une conférence de presse organisée le 3 août à El Jadida. Howaïda a également annoncé qu'elle pourrait faire une chanson en dialecte marocain, à condition de trouver des paroles faciles qui lui conviennent. «Le rythme marocain est également difficile. Je préfère chanter des tubes, comme ceux interprétés par Hatim Ammor, Hatim Idar et Saâd Lamjarred», a-t-elle souligné. Mais pour satisfaire son public marocain, la chanteuse syrienne a interprété «Sawt Al Hassan Ynadi».Après le brillant passage de Howaïda, c'est Maxime Karoutchi qui a enflammé la scène d'El Jadida. L'artiste n'a pas déçu son public venu nombreux pour «danser sur ses rythmes». Fidèle à son habitude, Maxime a présenté des reprises du répertoire marocain chaâbi et gnaoui. Il a aussi chanté du raï et des tubes de son répertoire. Ses fans ont dansé sur «Atar Yal Atar», «Ya Rayah», «Gaa gaa ya Zoubida», «Hazzou bina Laalam», «Zine li atak Alkah»... Le concert de Maxime était un témoignage de la diversité de la scène musicale marocaine. Changement de décor sans changement d'ambiance. Sur la scène Azemmour, la Marocaine Rajaa Kasabni a séduit les spectateurs.

La chanteuse a présenté des tubes de son répertoire, mais aussi des refrains marocains sollicités par le public. Rajaa a annoncé dans une conférence de presse organisée avant son concert qu'elle défendrait toujours la chanson marocaine. La gagnante de la première édition de X-Factor a également évoqué son parcours artistique «plus connu» en Moyen-Orient. «J'ai fait un album religieux avec la maison de production Arabica. Il a eu de bons échos en Égypte, mais pas au Maroc», a-t-elle expliqué. Rajaa a aussi dévoilé qu'elle a avait préparé un autre album qui n'a pas encore vu le jour, à cause de la situation politique en Égypte. Elle a également fait des chansons pour des radios et des films. Cette artiste, qui insiste pour diffuser la chanson marocaine partout, prévoit de sortir un nouveau tube en novembre intitulé «Ya Maghrib». Il s'agit d'une production franco-espagnole. La talentueuse Kasabni programme également un duo avec Marwane Khouri pour la prochaine Saint-Valentin. L'artiste qui croit à l'importance du talent, mais aussi de l'équipe de marketing et de management pour un chanteur, revient en force sur la scène nationale. Pour elle, un artiste est l'image de son pays et doit prendre le temps de choisir ses chansons. 

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