21 Mars 2018 À 19:26
Les grands argentiers du G20, réunis en Argentine les 19 et 20 mars, n’ont conclu aucun accord pour la mise en place d’une régulation à l’échelle mondiale.r>Les ministres des Finances du G20 ont refusé mardi de considérer le bitcoin et les autres crypto-monnaies comme des monnaies souveraines et ont appelé à éviter qu'elles ne soient utilisées pour le blanchiment ou le financement du terrorisme, rapporte l’AFP. r>«Les crypto-actifs ne réalisent pas les fonctions clés d'une monnaie souveraine», ont affirmé les ministres dans le communiqué final du G20 Finances de Buenos Aires, qui s'est penché sur la question des monnaies virtuelles à la demande de la France et de l'Allemagne. Le G20 Finances, qui a souligné l'intérêt des monnaies virtuelles tout en alertant sur leurs possibles «implications sur la stabilité financière», a également refusé de les traiter de crypto-monnaies, leur préférant la formule de «crypto-actifs».r>La réunion de Buenos Aires, à laquelle ont aussi participé les banquiers centraux, a du coup appelé le Groupe d'action financière (Gafi) «à avancer dans l'application à l'échelon mondial» des standards qui s'appliquent à la finance en général pour éviter que leur anonymat ne permette des opérations de blanchiment, le financement du terrorisme ou encore de l'évasion fiscale.r>«Nous avons fait de gros efforts dans ce domaine au cours des dernières années et il ne faudrait pas qu'un nouvel élément comme les crypto-actifs puisse échapper aux règles communes», a expliqué à la presse le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, au terme de la réunion.r>Les ministres ont d'ailleurs demandé aux institutions comme le Conseil de stabilité financière (FSB) de «continuer à surveiller les crypto-actifs et leurs risques et qu'ils évaluent une réponse multilatérale si besoin».