10 Octobre 2018 À 17:41
Élu président du Kénitra Athlétic Club il y a 10 mois (au terme de l’AG de décembre 2017), Belaïd Kerroum, ancien journaliste, avait promis de faire le ménage dans la demeure du KAC, d’assainir les comptes et de rompre avec la gestion hasardeuse. Pour ce faire, le nouveau patron du club devait donc faire face à plusieurs réticences, avec certains cas qui dégénèrent, comme celui de mardi. Un ancien fournisseur du club en minibus (réservés au transport des catégories des jeunes), dont la collaboration avec le KAC remonte au mandat de l’ancien président Mohamed El Haloui et s'est poursuivie jusqu’à la fin de la saison précédente, s’est rendu dans les locaux du club pour réclamer des arriérés de paiement.r>Le président Kerroum raconte ensuite les péripéties de l’incident : «Après une discussion au cours de laquelle j’ai tenté de vérifier l’existence de ces dettes et demandé des factures, le propriétaire de la flotte de transport est devenu tout furieux. Il est entré par effraction, puis m’a empêché de quitter les lieux, alors que je devais régler des affaires du club. Après un échange virulent, il m’a surpris par un coup de point en pleine figure, ce qui m’a poussé à contacter la police», peut-on lire sur la page Facebook officielle de Belaïd Kerroum. Ce dernier a ensuite été transporté vers l’hôpital, pour recevoir les soins nécessaires.r>Le président n’oublie pas de mentionner que la véritable raison qui a motivé cette agression est la décision du KAC de rompre sa collaboration avec ce prestataire : «Le propriétaire de la flotte de transport n’a pas accepté la décision du club d’acquérir son propre autocar, car elle menace ses intérêts et les liens qu’il a tissés avec le KAC dans des circonstances douteuses». Le président Kerroum aura certainement du pain sur la planche dans sa guerre contre les pratiques frauduleuses.